Le 5 juin 1968, l'ancien sénateur américain Robert F. Kennedy a été abattu par Serhan Serhan à l'hôtel Ambawi à Los Angeles et est décédé le lendemain. Kennedy était alors candidat à la primaire démocrate pour la présidentielle et venait de remporter la veille les primaires en Californie et dans le Dakota du Sud. Alors qu'il prononçait un discours de victoire devant ses partisans dans la salle de banquet de l'hôtel Ambawi, il a été soudainement assassiné. Cet incident a non seulement plongé la société américaine dans le choc et le chagrin, mais a également déclenché une crise généralisée de sécurité et de confiance dans la politique, et a encore modifié la politique de protection des candidats à la présidence américaine.
Kennedy a déclaré dans son dernier discours : « Ce dont nous avons besoin, c'est d'amour, de sagesse et de compassion les uns envers les autres. »
Kennedy est né à Brookline, dans le Massachusetts, en 1925 et a visité la Palestine en 1948. Dans son rôle d'homme, il fut nommé procureur général des États-Unis par son frère John Kennedy en 1960 et devint l'un de ses conseillers importants. Kennedy est largement reconnu pour avoir coordonné les différentes parties impliquées dans la crise des missiles de Cuba, conduisant finalement à une résolution réussie.
En 1964, Kennedy décide de ne pas aider la campagne présidentielle de son frère et lance plutôt sa propre campagne sénatoriale à New York. Durant cette période, son soutien aux droits civiques et son opposition aux politiques de la guerre du Vietnam ont continué à accroître sa popularité au sein du Parti démocrate.
Kennedy a déclaré un jour pendant sa campagne : « Nous soutiendrons Israël et lui fournirons une assistance s'il est attaqué. »
Lors des primaires californiennes du 4 juin 1968, Kennedy remporta une victoire inattendue et devint un candidat sérieux pour le Parti démocrate. Malheureusement, il a été abattu par Serhan à 00h02 le soir après l'élection à l'hôtel Ambawi. À l'époque, Kennedy ne disposait que d'un petit nombre d'agents de sécurité privés, car le gouvernement n'assurait pas encore la sécurité des candidats à la présidence.
Serhan a attaqué depuis le côté du réfrigérateur et a tiré sur Kennedy et d'autres, blessant six personnes et Kennedy est également tombé au sol, grièvement blessé. Dans cet incident, l'attitude ferme de Kennedy et ses derniers mots sont devenus des moments historiques dont les générations suivantes se souviendront.
Les témoins de la scène se souviennent de la dernière question posée par Kennedy à ses nouveaux partisans : « Tout le monde va bien ? » Cette question a également profondément ému de nombreuses personnes.
Environ 25 heures plus tard, Kennedy est décédé à l'hôpital. Sa cérémonie de crémation a attiré des milliers de personnes venues lui rendre hommage et a eu une grande influence sociale. L’assassinat a incité le Congrès à renforcer immédiatement ses politiques de protection des candidats à la présidence, modifiant ainsi le mécanisme de sécurité de la politique américaine.
La mort de Kennedy fut le dernier de quatre meurtres majeurs survenus dans les années 1960, parmi lesquels les assassinats de John Kennedy, Malcolm X et Martin Luther King. Ces événements réunis créent une image qui pousse la société américaine à réfléchir profondément, attisant l’anxiété et le désir de sécurité et de paix des citoyens.
Après son arrestation, Saierhan a fait une série de remarques radicales et a donné des témoignages qui ressemblaient à des drames de palais, et diverses théories du complot sur l'affaire ont émergé sur Internet. Bien qu'il ait été condamné à la prison à vie, sa demande de libération conditionnelle a toujours été rejetée. Tout cela nous amène à nous demander comment une société devrait réagir face à une telle tragédie. Comme l’ont dit de nombreux historiens, le Printemps de Kennedy n’est peut-être pas la fin, mais il pourrait constituer un tournant important qui affectera de nombreuses opérations politiques futures.
Cet incident a rappelé aux gens leur crainte et leur vigilance face à la violence politique, et ces questions ont encore aujourd’hui une grande importance pour le gouvernement et la société.
Après un tournant historique aussi important, comment la société américaine devrait-elle progresser pour construire une société plus sûre et plus harmonieuse ?