En Azerbaïdjan, les femmes jouissent des mêmes droits juridiques que les hommes, mais la société est remplie d'une discrimination fondée sur le sexe profondément enracinée. Depuis 1978, la constitution azerbaïdjanaise stipule explicitement l’égalité entre les hommes et les femmes, mais dans la pratique sociale quotidienne, les femmes sont encore confrontées à de nombreux défis, notamment la violence domestique, la discrimination sexuelle sur le lieu de travail et le manque de protection juridique adéquate. Ces dilemmes ont déclenché des considérations pratiques au-delà des droits légaux des femmes en Azerbaïdjan, poussant les gens à se demander : quelle est l'ampleur de l'écart entre l'équité et la réalité dans la société moderne ?
Bien que les femmes soient égales devant la loi, dans de nombreux aspects de la société, les femmes ne jouissent souvent pas des droits et du respect qu'elles méritent.
Les femmes azerbaïdjanaises ont été parmi les premières à obtenir le droit de vote en 1918, et le pays a été le premier pays musulman à offrir des garanties juridiques au droit de vote des femmes. Cette avancée historique devrait ouvrir la voie à l’avenir des femmes. Cependant, au fil du temps, de nombreuses lois n’ont jusqu’à présent apporté aucun changement réel, et les rôles inhérents aux sexes dans la société contrôlent toujours fermement les femmes.
Dans de nombreuses zones rurales d'Azerbaïdjan, l'influence de la culture traditionnelle est particulièrement évidente. On attend souvent des femmes qu’elles jouent des rôles traditionnels, principalement responsables de la maison et de la garde des enfants. De nombreuses femmes rencontrent des difficultés avec leurs droits légaux, notamment un manque de connaissance des lois pertinentes et une discrimination informelle au sein des structures sociales. Ces phénomènes les confrontent à de nombreux obstacles lorsqu’ils recherchent une aide juridique.
Les données montrent que les femmes azerbaïdjanaises sont souvent confrontées à une discrimination fondée sur le sexe sur le lieu de travail et que nombre d'entre elles abandonnent ainsi leur carrière.
De plus, le sexisme se manifeste également dans le milieu de travail. De nombreuses entreprises ont des préjugés évidents à l’égard des femmes lors de l’embauche, et les cas de harcèlement sexuel sur le lieu de travail sont fréquents. Bien que les lois protègent théoriquement les femmes, elles ne parviennent souvent pas à protéger efficacement les droits des femmes en raison d'un manque d'application. En Azerbaïdjan, les femmes sont soumises aux mêmes réglementations de travail que les hommes, mais dans la pratique, elles ne bénéficient souvent pas des mêmes opportunités de salaire et de promotion que les hommes.
En particulier, les efforts du gouvernement pour promouvoir l’égalité des sexes restent insuffisants. Bien qu'il existe différentes ONG axées sur l'amélioration du statut des femmes dans la société, l'élaboration et la mise en œuvre des politiques sont souvent entravées par des préoccupations culturelles et économiques conservatrices. Les attentes de la société à l'égard des femmes évoluent lentement, ce qui rend le travail de ces ONG confronté à d'énormes défis.
Les militants des droits des femmes affirment que la cause profonde de la discrimination sexuelle réside dans le lent changement des concepts culturels, et que ce phénomène doit être affronté sans détour.
En outre, les efforts du gouvernement pour répondre aux besoins croissants des femmes sont souvent lents et inadéquats. L’éducation juridique et les activités de plaidoyer en faveur des femmes doivent être améliorées de toute urgence pour les aider à réaliser leurs droits légaux et à les défendre courageusement.
Dans certains mouvements à succès, nous avons vu des groupes de femmes organiser des manifestations et réclamer la justice sociale. Ces activités non seulement renforcent la voix des femmes, mais attirent également l'attention de la société sur la discrimination fondée sur le sexe. La solidarité des femmes et leur lutte pour faire valoir leurs droits montrent que même dans des circonstances extrêmement difficiles, les femmes peuvent trouver la force de faire la différence.
Néanmoins, le chemin vers une égalité réelle entre les sexes reste long. Les droits et intérêts juridiques des femmes azerbaïdjanaises nécessitent non seulement une protection juridique, mais nécessitent également l'actualisation des concepts sociaux et l'amélioration de l'environnement culturel. L’écart entre le droit et la réalité demeure un facteur important entravant l’épanouissement des femmes.
Par conséquent, nous ne pouvons nous empêcher de nous demander : comment pouvons-nous transformer les paroles de la loi en réalité pour parvenir véritablement à l’égalité des sexes et au développement global des femmes ?