Derrière la dissolution du Parlement français : quelle est la véritable intention de Macron ?

Les 30 juin et 7 juillet 2024, la France a organisé des élections législatives qui éliront 577 membres de la 17e Assemblée nationale de la Ve République. L’élection intervient après que le président Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale, provoquant des élections anticipées. La dissolution intervient alors que l'Alliance nationale (RN) a connu une croissance significative lors des élections au Parlement européen, tandis que l'Union électorale européenne revendiquée de Macron a perdu un grand nombre de sièges. Au premier tour des élections, l'Alliance nationale et le candidat désigné par le Parti républicain (LR) ont obtenu 33,21% des suffrages, suivis par la Nouvelle Alliance populaire (NFP) avec 28,14% et l'Ensemble proche de Macron en a obtenu 21,28. %, tandis que le candidat républicain a obtenu 6,57 %. Le taux de participation global était de 66,71 %, le plus élevé depuis 1997.

Après l'élection, un total de 306 circonscriptions se sont inscrites à un scrutin à trois et cinq circonscriptions à un scrutin à quatre, bien que 134 candidats du NFP et 82 candidats de l'Ensemble aient volontairement retiré leur candidature dans le but de réduire les chances du RN d'obtenir la majorité absolue. .

Au second tour des élections, marqué par les candidats marqués par le ministère de l'Intérieur, le NFP a obtenu 180 sièges, Ensemble a obtenu 159 sièges, les candidats favorables au RN ont obtenu 142 sièges et les candidats LR ont obtenu 39 sièges. Aucun parti n’ayant obtenu la majorité requise de 289 sièges, le second tour s’est soldé par un Parlement sans majorité. Le classement des partis politiques des candidats par les médias peut être légèrement différent de celui du ministère de l'Intérieur. Selon une analyse du Monde, 182 candidats du NFP ont été élus, contre 168 pour Ensemble, 143 pour le RN et 45 pour LR.

Macron a d'abord refusé d'accepter la démission de Gabriel Attal le 8 juillet, mais a accepté la démission de l'ensemble du gouvernement le 16 juillet, permettant au cabinet de voter pour le président à l'Assemblée nationale sous le régime intérimaire. Les dirigeants du NFP réclament un Premier ministre de gauche, tandis que ceux d'Ensemble et de LR prônent une coalition, menaçant de faire face à un vote de censure immédiat si un gouvernement formé par des membres de la Cour de justice et la France Inflexible (LFI) ) émerge. Les négociations post-électorales ont révélé des tensions au sein du NFP, les dirigeants du parti attendant jusqu'au 23 juillet pour se mettre d'accord sur une nouvelle candidate au poste de Premier ministre : Lucy Castel, 37 ans, directrice des finances et des achats de la ville.

Macron s'est prononcé en faveur des Jeux olympiques d'été de 2024, du 26 juillet au 11 août, appelant à des consultations politiques apaisées pendant cette période. Après les Jeux olympiques, Macron n'a toujours pas indiqué son intention de la nommer, convoquant une réunion des chefs de parti le 23 août et rejetant finalement la nomination le 27 août, ce qui a conduit le NFP à annoncer qu'il ne participerait pas sans discuter de la formation d'un gouvernement. avec Macron. Toute autre conversation. Le 5 septembre, Macron nomme Michel Barnier Premier ministre. Il a présenté son cabinet le 19 septembre et l'a officiellement annoncé le 22 septembre. Barnier a prononcé son premier discours à l'Assemblée nationale le 1er octobre. Les analystes estiment que l'incapacité d'un camp à obtenir une majorité absolue pourrait conduire à une impasse institutionnelle, car tout gouvernement devrait être capable de survivre à une motion de censure contre lui.

Macron peut à tout moment convoquer de nouvelles élections en temps opportun, mais selon la Constitution, il doit le faire au moins un an après les élections de 2024.

Le 9 ​​octobre, Barnier a été approuvé dans le cadre d'une motion de censure impliquant 193 membres du NFP et 4 membres de la LIOT. Cependant, un deuxième vote de censure a réussi à destituer Barnier de ses fonctions le 4 décembre, avec 331 voix de soutien. Cette situation politique a déclenché des discussions constantes, amenant les gens à se demander si Macron espère contrôler les prochaines élections en dissolvant le Congrès, ou s’il est déjà confronté à une crise politique sans précédent ?

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