Au Canada, les histoires de vie des travailleurs migrants sont souvent cachées entre les villes animées et les villages reculés. Ils viennent du monde entier et s’aventurent ici à la recherche de meilleures opportunités d’emploi, d’une vie meilleure ou même d’un avenir meilleur pour leur famille. En particulier, les travailleurs du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) jouent non seulement un rôle indispensable dans l’économie, mais leurs histoires sont également pleines de défis et de difficultés.
« Lorsque nous travaillons, nous ne savons souvent pas ce qui se passera demain. »
Le Programme des travailleurs étrangers temporaires a été créé en 2000 et a attiré des dizaines de milliers de travailleurs étrangers depuis. Selon les dernières données, le nombre de travailleurs étrangers au Canada a atteint 265 000 en 2019. Ces travailleurs étrangers sont employés dans un large éventail d’industries, notamment dans l’agriculture, la construction et le secteur des services. Leurs contributions sont souvent négligées, mais elles constituent la pierre angulaire du soutien de diverses industries au Canada.
En ce qui concerne les histoires de ces travailleurs étrangers, beaucoup de gens pensent que leur vie est misérable. Ils sont confrontés aux difficultés liées au manque de protection des droits du travail, aux mauvaises conditions de vie et à la séparation à long terme de leur mère, de leur père et des autres membres de leur famille. . Tout cela les soumet à une énorme pression psychologique et à un risque d’exploitation au travail alors qu’ils cherchent une vie meilleure.
« Je travaille ici depuis deux ans, mais j'ai toujours l'impression de n'être qu'un outil. »
Avant de venir au Canada, de nombreux travailleurs étrangers avaient de grandes attentes quant à la vie ici, mais la situation réelle n’était pas aussi bonne qu’ils l’espéraient. Un travailleur étranger originaire des Philippines a dit un jour : « Mon environnement de travail au Canada n’est pas celui auquel je m’attendais. Au début, j’étais chaque jour enthousiaste, mais petit à petit, les lacunes juridiques et les différences culturelles m’ont frustré. »
Le PTET permet à de nombreux travailleurs étrangers de travailler légalement au Canada, mais le délai d’attente pouvant aller jusqu’à un an dans le processus d’approbation, combiné aux conditions inhumaines de certaines entreprises lors du recrutement, fait que ces travailleurs étrangers sont confrontés à des défis encore plus redoutables. De plus, certains travailleurs étrangers sont souvent confrontés à des difficultés liées aux barrières linguistiques, aux différences culturelles et à l’intégration sociale après leur arrivée au Canada.
« Nous sommes venus ici pour rechercher une vie meilleure, mais la vie nous a posé davantage de défis. »
En fait, selon les recherches, de nombreux travailleurs étrangers se trouvent dans des conditions de travail précaires, leurs ordonnances de restriction et leurs conditions de travail dépendant souvent des souhaits de leurs employeurs. Cela signifie que les travailleurs étrangers ne sont pas toujours libres de choisir leur travail. La pression économique et la dépendance à l'égard du statut juridique les obligent à subir de mauvaises conditions de travail et de mauvais traitements.
De nombreuses organisations non gouvernementales partout au Canada défendent activement les droits des travailleurs étrangers et fournissent un soutien juridique et des ressources sociales. Ils espèrent que grâce à ces efforts, les travailleurs étrangers pourront bénéficier de droits fondamentaux au travail et de meilleures conditions de vie. Au cours de ce processus, de nombreux travailleurs étrangers ont commencé à se lever, à raconter leur histoire au public et à utiliser leurs propres expériences pour promouvoir des changements de politique.
Au fur et à mesure que le programme progresse, les histoires des travailleurs étrangers sont de plus en plus prises au sérieux. Leurs expériences de vie révèlent les réalités et les défis auxquels est confrontée la main-d’œuvre mobile dans la société d’aujourd’hui. De nombreux travailleurs étrangers ont réussi à s’implanter grâce à leurs propres efforts, mais beaucoup d’entre eux peinent encore à s’en sortir en dehors du filet de sécurité sociale.
Dans toutes ces histoires, nous ne devrions pas seulement voir le dur labeur des travailleurs étrangers, mais aussi penser au prix qu’ils paient dans leur quête d’une vie meilleure. Il ne s’agit pas seulement d’une lutte individuelle, mais aussi d’un défi auquel la société entière doit faire face. Alors que nous bénéficions des avantages offerts par une société riche, devrions-nous également prendre la parole au nom de ces travailleurs étrangers dévoués et faire connaître leur histoire à davantage de personnes ?