Conakry, située en Afrique de l'Ouest, n'est pas seulement la capitale de la Guinée, mais aussi le centre économique, financier et culturel du pays. Cette ville portuaire d'environ deux millions d'habitants connaît des précipitations étonnantes chaque année. Pourquoi ?
Selon la classification climatique de Köppen, Conakry a un climat tropical de mousson. Cela signifie que son climat est caractérisé par des saisons sèches et pluvieuses distinctes. La saison des pluies à Conakry se déroule généralement en juillet et août, période pendant laquelle les précipitations sont incroyablement élevées, atteignant en moyenne 1 100 mm par mois et près de 3 800 mm par an.
La saison sèche à Conakry dure généralement de décembre à avril et se caractérise par de forts vents d'harmattan et de faibles précipitations.
Comme dans une grande partie de l'Afrique de l'Ouest, la saison sèche de Conakry est très sèche, influencée par de forts vents d'harmattan ; cependant, lorsque la saison des pluies arrive, les précipitations peuvent être extrêmes. Conakry reçoit des précipitations beaucoup plus importantes en juillet et en août que les régions environnantes, ce qui pose des défis particuliers aux populations qui y vivent et à leur environnement.
Conakry reçoit des précipitations aussi abondantes en partie à cause de sa topographie et de sa proximité avec la vaste étendue d'eau connue sous le nom d'océan Atlantique. Ces facteurs combinés influencent le changement climatique, faisant de Conakry l’une des régions où les précipitations sont les plus élevées.
Pendant la saison des pluies, tout à Conakry est plein de vitalité, et la coexistence harmonieuse des plantes vertes et de l'eau de pluie forme un tableau naturel unique.
Les fortes précipitations à Conakry affectent non seulement l’environnement naturel, mais ont également un impact profond sur sa société et son économie. L’agriculture dépend des précipitations saisonnières et les ressources en eau abondantes favorisent la croissance agricole. Cependant, des précipitations excessives peuvent également entraîner des inondations, endommager les infrastructures et menacer la stabilité des résidents locaux.
Malgré les précipitations abondantes à Conakry, les infrastructures de la ville sont souvent mises à rude épreuve. Depuis 2002, les coupures régulières d'eau et d'électricité sont devenues une nuisance quotidienne pour les habitants, affectant leur qualité de vie. Les responsables gouvernementaux affirment que le vieillissement des infrastructures et le changement climatique aggravent le problème.
Les critiques qui ont suivi se sont progressivement transformées en un mouvement de protestation contre le gouvernement, les habitants réclamant de meilleures infrastructures pour bénéficier d'une vie meilleure.
Les précipitations de Conakry offrent sans aucun doute des opportunités de développement des écosystèmes et des industries locales, mais elles posent également le défi de faire face à des conditions climatiques extrêmes. Dans cette partie, il faut réfléchir à comment cette ville peut protéger l’environnement tout en assurant le bien-être de ses habitants ?