Le syndrome de choc toxique (SCT) est une maladie causée par des toxines bactériennes, souvent provoquées par Staphylococcus aureus ou Streptococcus. Les symptômes comprennent une forte fièvre, des éruptions cutanées, une desquamation cutanée et une hypotension artérielle, qui peuvent même entraîner une défaillance de plusieurs organes. Au milieu des avertissements concernant cette maladie, nous ne pouvons nous empêcher de nous demander : lequel est le plus mortel, Staphylococcus aureus ou E. coli ?
Le syndrome de choc toxique est souvent associé à des toxines superantigéniques produites par Staphylococcus aureus. Ces toxines peuvent provoquer une suractivation des cellules T du corps, provoquant une violente tempête de cytokines et déclenchant en outre de multiples maladies d'organes. Il a été rapporté que chez les patients infectés par Staphylococcus aureus, la TSST-1 (toxine 1 du syndrome du choc toxique) est libérée en grande quantité, ce qui entraîne une liaison non spécifique aux récepteurs du CMH II et des lymphocytes T, conduisant finalement à jusqu'à 20 % des lymphocytes T soient activés en même temps.
La recherche montre qu'un traitement combiné : l'utilisation de clindamycine ou de gentamicine en plus des antibiotiques peut réduire la production de toxines et la mortalité.
Staphylococcus aureus et Streptococcus pyogenes sont les principales bactéries responsables du SCT. Selon les données, le taux de mortalité du SCT provoqué par Staphylococcus aureus est d'environ 5 %, contre 50 % pour le syndrome de choc toxique (STSS) provoqué par Streptococcus. Cela fait de l’infection streptococcique un facteur de risque très préoccupant.
"Il existe une augmentation significative du nombre de cas de syndrome de choc toxique streptococcique dans la littérature existante, dont beaucoup surviennent chez des patients ayant des antécédents d'infection cutanée."
Les symptômes du SCT varient en fonction de la bactérie à l'origine de l'infection. Dans le SCT provoqué par Staphylococcus aureus, les symptômes s'aggravent généralement rapidement, se manifestant par une forte fièvre, une hypotension, une confusion, etc. Le STSS provoqué par Streptococcus présentera également des symptômes similaires à un stade précoce, mais les patients présentent souvent des symptômes localisés graves.
Les patients présentent généralement une desquamation dans les 10 à 21 jours suivant l'apparition de l'éruption cutanée, ce qui est relativement rare dans le cas du SCT provoqué par des streptocoques.
De nombreux facteurs de risque peuvent affecter le SCT, notamment l'utilisation de tampons superabsorbants, un accouchement récent ou une fausse couche, des infections cutanées et des plaies ouvertes. Compte tenu de ces risques, un diagnostic rapide et un traitement approprié sont cruciaux. Le traitement du TSS nécessite généralement une hospitalisation et nécessite une combinaison de liquides intraveineux, d'antibiotiques et éventuellement de drainage chirurgical.
Avec le bon traitement, la plupart des patients peuvent s'attendre à se rétablir en 2 à 3 semaines. Cependant, s’il n’est pas traité rapidement, le SCT peut entraîner la mort en quelques heures. Le taux de mortalité atteint 70 % et peut être augmenté par des complications telles qu'une insuffisance hépatique et rénale, une maladie cardiaque et des difficultés respiratoires.
« En raison de la gravité du SCT, il est particulièrement important de renforcer la publicité et les mesures préventives en matière de santé des femmes. »
Pendant l'hygiène, il est recommandé d'utiliser des serviettes hygiéniques au lieu des tampons et de maintenir de bonnes habitudes d'hygiène. De plus, surveiller la cicatrisation des plaies ouvertes constitue une mesure préventive importante. Il convient de noter que le SCT ne survient pas uniquement pendant les règles. De nombreux cas sont causés par des blessures cutanées, des interventions chirurgicales, etc.
En ce qui concerne le risque de SCT, Staphylococcus aureus et Streptococcus ont chacun leur propre gravité. D'une part, nous constatons que les cas de Staphylococcus aureus sont relativement rares, tandis que les infections streptococciques présentent un taux de mortalité plus élevé. Alors, face à un défi sanitaire comme celui-ci, prenons-nous suffisamment de précautions pour faire face aux risques potentiels ?