L'angoisse de la mort, ou l'inquiétude face à sa propre mort, a été largement étudiée et discutée en psychologie et en sociologie. La compréhension de cette angoisse remonte à la culture et à la pensée antiques. Cependant, la vérité sur la mort et l'angoisse qu'elle suscite chez les gens modernes est devenue plus complexe en raison de la diversité des expériences sociales, culturelles et personnelles. L’exploration de l’angoisse de la mort ne se limite pas aux théories contenues dans les livres, mais concerne également une réalité à laquelle chacun est réticent à faire face au plus profond de son cœur.
L'angoisse de la mort est une émotion universelle qui existe dans toutes les cultures et sociétés. Quel que soit l'âge, le sexe ou l'origine, il est difficile d'échapper à ce destin.
Selon le psychothérapeute Robert Long, il existe trois types d'anxiété de la mort : l'anxiété de la mort prédatrice, l'anxiété de la mort prédatrice et l'anxiété de la mort existentielle. Chaque type révèle non seulement des réponses humaines différentes à la mort, mais reflète également la manière dont nous faisons face à cette question existentielle fondamentale dans nos vies.
L’anxiété liée à la mort d’un prédateur provient de la peur que la vie soit menacée. Du mécanisme d’autoprotection des micro-organismes à la réponse humaine au danger potentiel, l’angoisse de la mort d’un prédateur fait partie de l’instinct de survie. Face à l'échec d'une mission ou à des situations dangereuses, l'angoisse de la mort d'un prédateur pousse les individus à réagir par une réaction de « fuite ou de combat », une stratégie de survie primitive.
Cette forme d’anxiété face à la mort est liée à la lutte humaine pour faire du mal aux autres, à la fois physiquement et mentalement. Dans les cultures anciennes, le concept de vie et de mort implique une profonde responsabilité morale, et cette anxiété, accompagnée d’un sentiment subconscient de culpabilité, rend difficile pour les gens de lâcher prise. Les idées de Freud suggèrent que de tels sentiments deviennent profondément ancrés et influencent le comportement de l’individu.
L’angoisse existentielle de la mort est le processus de reconnaissance et de réflexion des êtres humains confrontés à la fin de leur propre vie. Cette anxiété amène non seulement les gens à s’interroger sur le sens de la vie, mais les incite également à rechercher le but et la valeur de la vie. On dit que l’émergence du langage permet aux humains de penser plus clairement à leur propre existence et à leur mort, c’est pourquoi les humains tombent dans une anxiété existentielle si profonde.
Les humains sont les seules créatures conscientes de leur propre mortalité, une conscience qui persiste depuis plus de 160 000 ans d’évolution et nous pousse à réfléchir au sens de la vie.
Face à l’angoisse de la mort, les gens peuvent choisir de « nier » cette réalité et d’affronter la douleur dans leur cœur de manière autoprotectrice. Cependant, un déni excessif peut entraîner des coûts émotionnels plus importants plutôt que de s’attaquer à la racine du problème.
Combinant diverses théories psychologiques, de la possibilité d’une existence après la mort à la philosophie de la vie et de la mort auxquelles sont confrontés les humains, le contexte théorique de l’angoisse de la mort est assez large. Par exemple, le philosophe allemand Heidegger a soutenu que l’anxiété humaine face à la mort est le fondement de l’existence humaine, tandis que le philosophe américain Sidney Hook a remis en question cette idée, affirmant que cette idée n’est pas conforme à l’expérience des gens ordinaires.
En tant qu’êtres humains, notre survie ne consiste pas seulement à affronter la mort, mais aussi à trouver le sens de la survie au-delà de la mort.
De plus, les thérapies psychologiques visant à surmonter l’anxiété liée à la mort, comme la thérapie cognitivo-comportementale, se sont avérées efficaces pour aider les gens à réduire cette anxiété. C’est parce que l’accent qu’ils mettent sur la restructuration de la pensée et le traitement des émotions aide les gens à affronter ce problème sous-jacent d’une manière plus saine.
En résumé, l’angoisse de la mort est une réalité à laquelle aucun individu ne peut échapper. Face à la mort, nous devons faire face à nos émotions et réfléchir à nos objectifs de vie personnels et au sens de l’existence. Une telle réflexion favorise non seulement la santé mentale, mais rend également la vie des gens plus significative et plus précieuse. Face à la fin inévitable, pouvons-nous trouver notre propre réconfort et notre soulagement ?