Dans l'ère technologique actuelle en évolution rapide, la technologie radar est devenue un outil important pour une variété d'applications, allant de la gestion du trafic aérien aux véhicules autonomes. L'ingénierie radar se concentre sur la conception et les éléments techniques qui affectent les performances de détection des objets, notamment les puces du radar, les méthodes de balayage à faisceau variable et les performances de ses composants.
La qualité de la sélection architecturale d'un système radar affecte directement ses capacités de détection. L'angle de la cible peut être détecté grâce à un radar à balayage de faisceau hautement directionnel, et les méthodes d'exploration comprennent principalement le balayage électronique et le balayage mécanique. Le balayage mécanique est généralement réalisé par des antennes rotatives, tandis que le balayage électronique utilise des antennes réseau à commande de phase, qui offrent des vitesses de balayage plus rapides et un fonctionnement plus flexible.
La sélection d'une architecture radar appropriée nécessite non seulement de prendre en compte le capteur utilisé, mais également l'environnement du scénario d'application et les performances requises.
Dans les réseaux à balayage électronique (ESA), les avantages de cette technologie radar sont évidents, permettant des capacités de balayage instantané des faisceaux et la possibilité de faire fonctionner simultanément plusieurs faisceaux flexibles, ce qui permet à différents modes radar de fonctionner simultanément. Ses indicateurs de performance tels que la puissance isotrope rayonnée effective (EIRP) et le gain de réception (GR/T) sont des facteurs clés affectant la détection longue distance.
Par exemple, il existe des différences architecturales significatives entre les baies actives à balayage électronique (AESA) et les baies passives à balayage électronique (PESA). Chaque antenne d'AESA est connectée à un module d'amplification de puissance à semi-conducteurs, qui présente des performances et une fiabilité élevées, mais son coût est également relativement élevé. PESA, quant à lui, connecte toutes les antennes à un seul module d'amplification de puissance. Bien que le coût de mise en œuvre soit faible, les exigences en matière de convertisseurs de phase sont plus élevées.
En termes de formation de faisceaux, les méthodes de balayage à différentes fréquences et champs (tels que les champs numériques, optiques ou radiofréquences) affecteront les performances du radar.
En fonctionnement radar, le signal émis peut être continu ou pulsé. Ces choix affectent non seulement la portée de détection, mais déterminent également la résolution de détection du radar. Le radar à ondes continues modulées en fréquence (FMCW) et le radar Doppler à impulsions (Pulse-Doppler) ont leurs propres avantages et inconvénients en termes de performances de détection. Le premier convient généralement à la détection à courte distance, tandis que le second est plus adapté à la détection à longue distance.
Les caractéristiques semi-duplex du radar Doppler à impulsions offrent une meilleure isolation entre le récepteur et l'émetteur, améliorant ainsi la plage dynamique du récepteur. Dans le même temps, ce type de radar utilise généralement une antenne pour l'émission et la réception, et un radar FMCW. nécessite une configuration d’antenne séparée. Une telle conception détermine la capacité de détection et la flexibilité opérationnelle d'un système radar.
De plus, le radar monopulse améliore la précision angulaire en comparant les échos, aidant ainsi à identifier les cibles.
Lorsque l'on discute de l'architecture du radar, la disposition de l'émission et de la réception doit également être prise en compte, ce qui fait de la méthode de balayage du faisceau l'un des facteurs clés affectant les performances de détection. Par exemple, les radars monostations ont des émetteurs et des récepteurs rapprochés, tandis que les radars bistations sont séparés et nécessitent une synchronisation temporelle précise pour garantir l'exactitude de l'interprétation des données.
La sélection de la plate-forme est également une étape importante dans la détermination des performances du radar. Les systèmes radar peuvent être installés sur diverses plates-formes, telles que aériennes, maritimes et terrestres. Chaque plate-forme aura des effets différents sur le bruit de fond et le bruit du radar, qui déterminent en outre la technologie de balayage du faisceau utilisée, affectant ainsi les performances de détection finale.
Face à l'évolution des environnements et des exigences, la fréquence de fonctionnement et la fenêtre de propagation du radar affecteront également les choix de conception du radar. Différentes fréquences contribuent à optimiser les performances de la section efficace radar (RCS), qui est un autre facteur cumulatif qui contribue aux différences de performances des différents radars. De plus, les modes de fonctionnement du radar, tels que la recherche, le suivi, la cartographie au sol, etc., varieront également en fonction des différentes applications.
En général, le choix de l'architecture du radar et la décision concernant la méthode de balayage du faisceau sont des processus complexes et à plusieurs niveaux. Cela implique non seulement des spécifications techniques, mais nécessite également une compréhension approfondie des caractéristiques des exigences spécifiques des applications. Face au développement futur de la technologie radar, des choix architecturaux appropriés peuvent-ils réellement permettre d’obtenir des performances de détection optimales ?