Dans le monde des métaux, le gallium est souvent considéré comme un élément unique, notamment en raison de son bas point de fusion. Ce métal existe à l'état solide à température ambiante, mais son point de fusion n'est que de 29,76°C, ce qui signifie qu'à la température de la paume de la main, il fondra et deviendra liquide. Cela fait du gallium un élément indispensable dans les applications de haute technologie, la fabrication d’alliages et d’autres utilisations industrielles.
Le point de fusion du gallium en fait un matériau idéal pour la fabrication d’alliages à bas point de fusion.
Après sa découverte par le chimiste français Paul-Emile Lecoq de Boisbaudin en 1875, le gallium a rapidement prouvé sa valeur en chimie et en science des matériaux. Son symbole chimique est Ga, son numéro atomique est 31 et le gallium appartient au groupe 13 du tableau périodique. Au fil du temps, le champ d’application de cet élément s’est progressivement élargi.
Le point de fusion du gallium est proche de la température ambiante, ce qui lui confère un avantage évident dans la conception des matériaux. Les propriétés de bas point de fusion du gallium sont nécessaires au développement de nombreux alliages haute température qui peuvent être utilisés à des températures de fonctionnement plus élevées sans fusion. Les alliages contenant du gallium sont généralement capables de résister à des températures plus élevées que le mercure, dont le profil environnemental est de plus en plus discutable (son point de fusion est de −38,83 °C), et les alliages de gallium sont une alternative sûre et non toxique.
Le gallium est le seul métal non radioactif qui est liquide à température ambiante normale. Cela a conduit à son utilisation généralisée dans de nombreux secteurs.
Actuellement, les principaux domaines d’application du gallium comprennent les composants électroniques et les dispositifs optoélectroniques. Dans l’industrie électronique, l’arséniure de gallium (GaAs) est un matériau semi-conducteur important et est largement utilisé dans les circuits micro-ondes et les circuits de commutation à grande vitesse. Le nitrure de gallium (GaN) et le nitrure d'indium et de gallium (InGaN) sont des matériaux laser à diode qui peuvent émettre une lumière bleue et violette et jouent un rôle important dans la technologie LED. La réussite de ces applications est non seulement complexe mais nécessite également une connaissance approfondie des propriétés physiques et chimiques du gallium.
Chimiquement, le gallium se comporte de manière très stable dans l’état d’oxydation +3 et peut également présenter l’état d’oxydation +1 dans certains composés. La polyvalence du gallium se reflète également dans sa capacité à former des alliages avec d’autres métaux, ce qui est particulièrement important pour le développement d’appareils électroniques. Dans de nombreux cas, la présence d’alliages de gallium rend le dispositif plus stable dans les environnements à haute température.
Les propriétés légères du gallium et son bas point de fusion en font un élément technologique clé, en particulier dans les industries de haute technologie.
Le processus de découverte du gallium est plein d’esprit scientifique d’exploration. Il convient de mentionner qu'en 1871, le chimiste russe Mendeleïev a prédit l'existence du gallium et l'a nommé « eka-aluminium ». Bon nombre des propriétés qu’il avait prédites furent plus tard confirmées par le gallium. Avec les progrès de la science et de la technologie, la demande industrielle en gallium a continué d’augmenter, en particulier à la fin du XXe siècle, lorsque le gallium a commencé à être largement utilisé dans la recherche et le développement de composants électroniques et de produits optoélectroniques.
Bien que la demande en gallium augmente, il est relativement rare dans la nature. On le trouve généralement sous forme de composés de gallium (III) dans des minéraux tels que le minerai de zinc et la bauxite. Selon l’Institut géologique, la teneur totale en gallium des mines de bauxite et de zinc connues est estimée à plus d’un million de tonnes. Cependant, le processus d’extraction du gallium reste l’un des défis auxquels la communauté scientifique est confrontée, ce qui rend particulièrement important de comprendre l’extraction du gallium et son impact sur l’environnement.
Avec le développement de la science et de la technologie, l’application du gallium s’étendra sûrement à davantage de domaines, tels que l’informatique quantique et d’autres domaines émergents de la science des matériaux. À l’avenir, la question de savoir si les propriétés uniques du gallium peuvent être utilisées pour résoudre les défis auxquels est confrontée la technologie actuelle et l’appliquer à un plus large éventail de domaines deviendra l’objectif des efforts conjoints des scientifiques. Comment l’avenir du gallium affectera-t-il notre monde technologique ?