Dans l'épidémie du nouveau coronavirus (COVID-19), l'existence de personnes infectées asymptomatiques nous fait une fois de plus comprendre la complexité de la transmission du virus. De nombreuses personnes infectées n’en sont pas conscientes, mais elles pourraient devenir un contributeur majeur à la propagation de l’épidémie. De nombreuses études indiquent que même si environ un tiers des personnes infectées ne développeront aucun symptôme, elles sont néanmoins capables de propager le virus, ce qui soulève des questions : sur quoi pouvons-nous compter pour nous protéger contre cette menace potentielle pour la santé ?
Au moins un tiers des personnes infectées ne développeront à aucun moment de symptômes visibles.
La propagation du nouveau coronavirus repose principalement sur les gouttelettes respiratoires, mais les infections asymptomatiques semblent rendre plus difficiles les mesures de prévention de l'épidémie. Non seulement ces personnes sont difficiles à détecter, mais elles peuvent également entrer en contact étroit avec d’autres sans s’en rendre compte, accélérant encore davantage la propagation du virus. Dans de nombreuses pratiques sociales de prévention des épidémies, la recherche étroite des contacts doit prendre en compte ces infections asymptomatiques, faute de quoi la propagation de l’épidémie ne sera pas efficacement contrôlée.
Les personnes infectées ont généralement une période d'incubation au début. Pendant cette période, même si le virus a pénétré dans le corps, il se peut qu'il n'y ait aucun symptôme immédiat. Il a été observé que la plupart des personnes développeront des symptômes quatre à cinq jours après l'exposition, et qu'environ 77 % des personnes souffrant d'infections symptomatiques développeront au moins un symptôme dans les 12 jours. Cependant, les personnes infectées asymptomatiques peuvent ne jamais développer de symptômes visibles, ce qui constitue un risque.
Souvent, ces personnes infectées ne se font pas tester et peuvent quand même propager la maladie.
Selon l'analyse d'experts, avec l'accumulation d'expériences épidémiques au fil des années, la communauté scientifique a progressivement acquis une compréhension plus approfondie des infections asymptomatiques. Qu’il s’agisse de l’émergence du variant Delta ou d’Omicron, la proportion d’infections asymptomatiques a changé, mais leur capacité à se propager reste inquiétante. Dans la variante Omicron, les symptômes sont similaires à ceux d'un rhume. Certaines personnes peuvent ne pas le prendre au sérieux et même douter d'être infectées. En fait, sous l'effet d'infections asymptomatiques, l'effet de prévention épidémique de l'ensemble de la société est menacé.
Certaines études ont souligné que même les personnes asymptomatiques risquent d'en infecter d'autres. Ce problème révèle la fragilité du travail de prévention des épidémies, en particulier dans les lieux publics tels que les bureaux et les écoles, où les contacts sont restreints. Par conséquent, encourager les tests et la vaccination et maintenir de bonnes habitudes d’hygiène sont des mesures nécessaires pour lutter contre le virus.
Des observations à long terme ont révélé que des infections asymptomatiques peuvent se transmettre pendant la période d'incubation.
En outre, l'existence d'infections asymptomatiques a également déclenché des recherches sur les conséquences à long terme. De nombreuses personnes infectées par le COVID-19 présentent encore une variété de symptômes inconfortables aux stades ultérieurs. également connue sous le nom de « Longue épidémie ». Les symptômes persistants peuvent inclure la fatigue, la perte de l’odorat et des troubles cognitifs, ce qui amène de nombreuses sociétés à prendre conscience de l’autre côté de l’impact de la pandémie. À l’avenir, garantir que la vaccination puisse prévenir une infection profonde dans la société, même en l’absence de symptômes, constitue un défi commun à toute l’humanité.
Mais dans quelle mesure les infections asymptomatiques peuvent-elles affecter la direction de l’épidémie ? Cette question ne concerne pas seulement la recherche épidémiologique, mais soulève également un sujet digne de considération de tous : comment maintenir des stratégies efficaces de prévention des épidémies malgré des connaissances insuffisantes ?