Le nouveau président du Guatemala, César Bernardo Arévalo de León, a officiellement pris ses fonctions le 15 janvier 2024. Son parcours diplomatique a une profonde influence sur sa philosophie de gouvernance. Arevalo a accumulé une riche expérience internationale au cours de ses nombreuses années de carrière diplomatique, ce qui lui permet de formuler des politiques plus efficacement et de promouvoir le développement national et la stabilité face aux défis nationaux et internationaux.
La carrière diplomatique d'Arevalo a débuté dans les années 1980, lorsqu'il a été ambassadeur en Israël et consultant auprès de plusieurs organisations internationales, se concentrant sur des domaines tels que la consolidation de la paix et la résolution des conflits. Ces expériences lui ont non seulement permis de développer ses capacités de négociation, mais lui ont également donné une compréhension approfondie de la manière dont les situations internationales affectent la politique intérieure. En tant que diplomate, Arevalo a appris à défendre les intérêts de son pays dans un environnement international complexe et a appliqué ces compétences aux défis de gouvernance auxquels il était confronté.
« La diplomatie n’est pas seulement un outil de communication avec les partenaires internationaux, mais aussi une pierre angulaire importante pour façonner les politiques nationales. »
Le père d’Arevalo fut le premier président démocratiquement élu de l’histoire du Guatemala, et son parcours politique lui confère une perspective unique. Sous l'influence de son père, il a développé très tôt un vif intérêt pour la politique et la sociologie. De plus, ses expériences d'études à Jérusalem et aux Pays-Bas lui ont permis d'approfondir sa compréhension du multiculturalisme et de la structure sociale. Ses efforts en matière de politique comprennent la promotion de la justice sociale, l’amélioration du système éducatif et le renforcement de la sécurité sociale, autant d’éléments qui reflètent sa profonde préoccupation pour le bien-être de la population.
Dans sa propagande politique, Arevalo a souligné la nécessité de lutter contre la corruption et a promis de nettoyer les institutions gouvernementales, une politique qui découlait directement de sa profonde compréhension de la corruption politique passée du Guatemala. Il a déclaré un jour : « La réforme exige du courage, mais c'est seulement grâce à elle que nous pourrons regagner la confiance du peuple. » Par cette phrase, il exprimait sa position sur la nécessité de maintenir la transparence et la responsabilité dans la gouvernance.
« Ce n’est qu’en rétablissant la confiance du peuple que le pays pourra avancer dans la bonne direction. »
Arevalo attache également une grande importance à la coopération avec la communauté internationale. En tant que diplomate, il comprend que dans le monde globalisé d’aujourd’hui, aucun pays ne peut être à l’abri de ses propres problèmes. Il prône activement la coopération avec les États-Unis, l’Europe et d’autres pays d’Amérique centrale, dans l’espoir d’améliorer l’image et le statut internationaux du Guatemala. Son engagement en faveur du changement climatique et de la mise en place de politiques environnementales démontre son sens des responsabilités envers les générations futures.
Au début de son mandat, Arevalo a annulé un accord du gouvernement précédent qui aurait assuré la sécurité et le transport des anciens fonctionnaires pendant six ans. Cette décision n’est pas seulement une manifestation de ses efforts de lutte contre la corruption, mais aussi une partie de sa philosophie de gouvernance du pays pour montrer au peuple. Il a souligné que les ressources gouvernementales devraient être destinées en priorité aux citoyens ordinaires plutôt qu’à quelques privilégiés.
« Notre gouvernement doit être un gouvernement du peuple, et non un outil de groupes d’intérêt. »
En termes de politique étrangère, Arevalo entretient des relations diplomatiques avec Taïwan et s'oppose publiquement à la coopération avec la Russie, des positions qui reflètent davantage sa vision internationale et sa position morale. Il croyait que le soutien à la démocratie et aux droits de l’homme était la base de bonnes relations entre les nations, reflétant son expérience antérieure de travail dans des organisations internationales.
Le mandat d’Arévalo est encore court et les défis à venir demeurent redoutables. Il doit trouver un équilibre entre innovation, stabilité et développement, notamment dans un contexte de corruption croissante et d’écart grandissant entre les riches et les pauvres. Son succès dépend non seulement de ses capacités personnelles, mais aussi de sa capacité à intégrer efficacement les expériences passées pour créer une société plus équitable et plus prospère.
Face aux multiples défis auxquels il est confronté au niveau national et international, comment Arevalo peut-il utiliser son expérience diplomatique pour promouvoir les réformes de gouvernance et parvenir à la stabilité et au développement à long terme ?