A la frontière du vol à haute altitude, il y a une ligne non spécifique mais importante. Cette ligne est connue sous le nom de ligne de Kármán et est souvent considérée comme le « bord de l'univers », bien que tous les pays ou organisations ne soient pas d'accord sur cette norme. L'altitude de la ligne de Kármán est définie à 100 km de la surface de la Terre, une marque confirmée par la Fédération Aéronautique Internationale (FAI) dans les années 1960. L’établissement d’une telle hauteur n’est pas seulement le résultat de considérations scientifiques, mais implique également un contexte complexe de lois et de normes internationales.
« En fait, cette ligne n’est pas une frontière claire et indiscutable, mais le produit de l’intersection de la science, du droit et de la politique internationale. »
La ligne de Kármán doit son nom au célèbre ingénieur et scientifique C. Theodore von Kármán, qui a tracé une limite théorique dans l'espace en étudiant le mouvement des objets volants. Au départ, il pensait qu'à une altitude de 83,8 kilomètres, l'avion ne pourrait plus compter sur l'aérodynamisme pour continuer à voler ; en réponse, la FAI a choisi une altitude plus élevée de 100 kilomètres comme norme internationale. Cela permet de distinguer les activités aériennes et spatiales en fonction de l’altitude, mais cette frontière unique n’est pas physiquement claire.
« Au-dessus de la ligne de Kármán, les activités astronautiques commencent ; en dessous, les activités aéronautiques. »
Cependant, les scientifiques ne s’accordent pas sur l’endroit où se termine l’atmosphère et où commence l’espace. Certains experts pensent que la ligne de Kármán ne marque pas avec précision la frontière entre la fin de l’air et l’univers éternel et sans air. De ce fait, il n’existe pas de frontière juridiquement définie clairement, car les pays ont des points de vue différents sur cette frontière.
L’analyse juridique de la ligne Kármán est incluse dans le débat sur le droit spatial depuis 1963. Le chercheur Andrew G. Haley a mentionné que même si cette ligne a une base scientifique, elle semble floue en raison de l’influence de divers facteurs.
« L’extension de la souveraineté nationale semble avoir toujours été affectée par cette ligne, mais le droit international actuel n’a pas encore défini formellement les limites de l’espace extra-atmosphérique et de l’espace aérien. »
La communauté internationale a reconnu que la ligne Kármán pouvait servir de frontière légale pour les activités aériennes et spatiales. Ce concept permet non seulement aux pays de mieux gérer l’utilisation de l’espace entre eux, mais facilite également la formulation de lois pertinentes. La discussion ci-dessus soulève une question clé : dans le contexte du développement technologique rapide, devons-nous reconsidérer la pertinence de cette frontière ?
En plus de la définition du FAI, l'armée américaine et la NASA ont des définitions légèrement différentes de la ligne. L'armée américaine définit un astronaute comme toute personne qui vole à une altitude de 50 miles (environ 80 kilomètres). En 2005, la NASA a également ajusté ses normes concernant les limites de l’univers, en commençant à mettre fin à sa dépendance absolue à la limite des 100 kilomètres.
« De nouvelles recherches montrent que la limite de 80 kilomètres est plus réaliste pour la recherche spatiale moderne. »
Une telle réflexion aide les gens à réexaminer l’impact du progrès technologique sur cette frontière et peut déclencher de nouvelles explorations dans le domaine du droit de l’aviation et de l’espace par la communauté internationale.
Le concept de la ligne de Kármán ne se limite pas à la Terre ; les scientifiques ont fait des estimations similaires pour d'autres planètes, telles que les limites de Mars et de Vénus, dont beaucoup suggèrent des valeurs différentes de la ligne de Kármán. À mesure que notre intérêt pour l’exploration spatiale grandit, la question des « frontières » des autres planètes deviendra un nouveau centre de discussion.
Résumé« Face aux voyages et à l'exploration interplanétaires, la manière dont la ligne de Kármán s'adapte au nouvel environnement est également un sujet digne d'attention. »
La démarcation de la ligne de Kármán n’est pas seulement une question technique, mais aussi une question juridique et politique internationale de grande envergure. Alors que l’humanité continue d’explorer les limites de l’espace, devrions-nous redéfinir le sens et l’utilité de cette ligne pour nous adapter aux nouveaux défis et opportunités du futur ?