Dans l'arène politique fédérale canadienne, le Bloc Québécois (BQ, Bloc Québec), en tant que parti politique axé sur le nationalisme québécois et la souveraineté du Québec, a toujours occupé une position centrale. Le parti a été fondé en 1990. Ses partisans étaient principalement des députés ayant quitté les partis conservateur et libéral fédéraux. Son objectif initial était de promouvoir l'indépendance du Québec.
"L'indépendance du Québec n'est pas seulement un enjeu politique, c'est une nécessité pour la survie nationale."
L'un des fondateurs du Bloc Québécois est Lucien Bouchard, qui a été ministre au sein du gouvernement conservateur fédéral. Il démissionne en 1990, insatisfait de l'évolution de l'Accord du lac Meech, et organise par la suite le Parti concerté, qui vise à lutter pour l'indépendance du Québec. Depuis, le Bloc s'est concentré sur le Québec lors des élections fédérales, mettant en avant les questions de souveraineté, une stratégie qui a attiré l'appui d'un grand nombre d'électeurs québécois.
En 1993, le Bloc remporte 54 sièges aux élections fédérales et devient le parti de l'opposition officielle. Cet exploit démontre pleinement son influence dans une seule région du Québec. Au cours du processus électoral qui a suivi, le statut du Bloc a connu des hauts et des bas. Bien qu'il ait subi une lourde défaite aux élections de 2011, il a rétabli son statut officiel en 2019 et a remporté 32 sièges.
"Au Québec, le Bloc ne représente pas seulement la politique, il est la défense de l'identité du peuple québécois."
Les positions et opinions politiques du Bloc Québécois incluent la promotion de la pleine souveraineté du Québec, le soutien aux protocoles environnementaux, la protection des droits reproductifs des femmes, les droits LGBTQ+, etc. Plus frappant encore est son insistance sur la question de la souveraineté : les opinions indépendantes du Québec guident chaque décision politique du parti. Le parti s'est opposé à la Loi de clarification, arguant qu'elle rendrait difficile le processus d'indépendance du Québec.
En même temps, la voix forte du Bloc sur la scène politique québécoise est profondément enracinée dans son histoire. La participation et la lutte entourant l'incident de Lucien Bouchard, le premier chef du parti, ont donné au Bloc un énorme attrait auprès du peuple québécois. Cependant, lors du référendum sur la souveraineté de 1995, le peuple québécois a rejeté de justesse l'indépendance. Ce résultat a plongé les partisans du Bloc dans le désespoir, mais ils n'ont pas abandonné cet idéal.
"Après la défaite, Block est toujours l'espoir dans le cœur des Québécois, et l'indépendance n'est jamais démodée."
Malgré plusieurs changements de direction et un nombre de sièges en baisse, le Bloc continue de bénéficier du soutien des électeurs québécois. Gilles Duceppe a été revigoré à une époque où le parti était en difficulté, notamment lors des élections de 2015. Avec le retour de Duceppe, les observateurs ont constaté une nette remontée du moral au sein du parti.
Dans l'entrelacement de divers contextes historiques et politiques, le Bloc Québécois représente non seulement le mouvement indépendantiste du Québec, mais aussi le reflet et la reconnaissance de la culture et de l'identité québécoises. L'insistance farouche du parti sur la souveraineté lui a permis de continuer à avoir une forte présence aux élections québécoises - même pendant les périodes où son pouvoir a fluctué.
Cependant, en regardant vers l'avenir, le Bloc Québécois est confronté non seulement à la concurrence d'autres partis politiques, mais également à la manière de continuer à maintenir le concept indépendant du Québec et son identité nationale dans une société canadienne de plus en plus diversifiée. Faut-il encore se demander si le rêve indépendant du Québec pourra retrouver une nouvelle vitalité auprès de la nouvelle génération ?