Dans le domaine du traitement du signal numérique et des communications, le concept de signaux à bande limitée est d’une importance vitale. Un signal à bande limitée est un signal qui a une énergie élevée dans une certaine plage de fréquences, mais dont l'énergie chute à un niveau acceptablement bas en dehors de cette plage de fréquences. Ce traitement du signal peut non seulement contrôler efficacement les interférences dans les communications sans fil, mais également gérer la distorsion d'aliasing qui peut se produire pendant le processus d'échantillonnage.
Le concept selon lequel la composante de fréquence la plus élevée d’un signal à bande limitée définit la fréquence d’échantillonnage requise pour reconstruire le signal est une pierre angulaire du traitement du signal numérique.
Strictement parlant, un signal à bande limitée est un signal dont l’énergie est nulle en dehors d’une plage de fréquences définie. Néanmoins, dans la pratique, un signal peut également être considéré comme limité en bande s'il a une très faible énergie en dehors de la gamme de fréquences d'une application particulière. Ces signaux peuvent être aléatoires (stochastiques) ou non aléatoires (déterministes).
Un signal à bande limitée ne peut être entièrement reconstruit à partir de ses données échantillonnées que si la fréquence d'échantillonnage dépasse le double de la bande passante du signal ; ce taux d'échantillonnage minimum est connu sous le nom de taux de Nyquist. Ce principe est basé sur le théorème d’échantillonnage de Nyquist-Shannon, qui souligne l’importance du processus d’échantillonnage.
La fréquence de Nyquist est la clé pour assurer une reconstruction complète du signal. Si la fréquence d'échantillonnage est inférieure à cette limite, le signal ne peut pas être reproduit correctement.
Un concept important est qu’un signal limité en bande ne peut pas également être limité dans le temps. En raison des propriétés de la transformée de Fourier, il est impossible que les plages de support temporelles et fréquentielles soient finies en même temps. Cela peut être prouvé mathématiquement en disant que pour qu'un signal du domaine temporel ait un support fini, sa transformée de Fourier doit être nulle.
Dans le monde réel, étant donné que tout signal est limité dans le temps, il n’est pas pratique de générer un signal à bande passante totalement limitée. Cependant, le concept de signaux à bande limitée est utile en théorie et en analyse. Avec une conception appropriée, un signal à bande limitée peut être approximé avec la précision souhaitée.
La relation entre la bande passante et la durée temporelle constitue la base mathématique du principe d’incertitude en mécanique quantique. Dans ce cas, la « largeur » de la fonction dans les domaines temporel et fréquentiel peut être mesurée à l’aide d’une métrique de type variable. Cela signifie que pour toute forme d'onde réelle, le principe d'incertitude impose une certaine condition : le produit de la bande passante et du temps doit être supérieur ou égal à l'unité. Cela révèle également les limites de l’obtention d’une synchronisation temporelle et fréquentielle dans le traitement du signal.
ConclusionEn réalité, tous les signaux du monde réel sont limités dans le temps, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas être simultanément limités en bande passante.
En résumé, les signaux à bande limitée jouent un rôle important dans le traitement du signal numérique, non seulement parce qu’ils nous aident à comprendre la nature des signaux, mais aussi parce qu’ils constituent une base importante pour une reconstruction réussie du signal. Compte tenu de l’importance technique et théorique des signaux à bande limitée, des avancées décisives seront-elles réalisées à l’avenir pour surmonter les limitations existantes et parvenir à un traitement du signal plus précis ?