Dans la nature, le processus de respiration des plantes est très différent de la respiration humaine, mais il est tout aussi indispensable. Les plantes s’appuient sur des structures spécialisées appelées stomates pour les échanges gazeux. Ces minuscules trous sont essentiels à la survie et à la croissance des plantes, leur permettant d’absorber le dioxyde de carbone et de libérer de l’oxygène. Pourquoi les stomates sont-ils surnommés « la bouche des plantes » ? Aujourd’hui, nous allons examiner de plus près cet incroyable processus biologique.
Les stomates sont des trous dans l'épiderme des plantes, généralement situés à la surface des feuilles et des tiges. Chaque stomate est entouré de deux cellules de garde spéciales, qui peuvent s'ouvrir et se fermer pour ajuster la taille des stomates et ainsi contrôler l'entrée et la sortie des gaz. Ce processus est particulièrement important pour les performances des plantes lors de la photosynthèse et de la respiration.
La fonction des stomates est de permettre à l'oxygène de l'air de pénétrer à l'intérieur de la feuille et de libérer le dioxyde de carbone synthétisé.
Pendant la journée, les stomates sont généralement ouverts. En effet, sous une intensité lumineuse élevée, l'eau à l'intérieur des cellules de garde pénètre dans les cellules par un processus appelé « osmose », augmentant la pression de turgescence des cellules. Dans cet état, non seulement le dioxyde de carbone peut pénétrer dans les feuilles pour la photosynthèse, mais la vapeur d'eau sera également évacuée. Ce processus est appelé transpiration. Grâce à ces deux processus, les plantes peuvent absorber le dioxyde de carbone dont elles ont besoin tout en contrôlant les pertes en eau.
La respiration des plantes est étroitement liée à l'équilibre hydrique, ce qui fait de l'ouverture et de la synthèse des stomates la clé du maintien de la survie.
Le nombre, la taille et la répartition des stomates varient selon les espèces végétales. De manière générale, les stomates des dicotylédones sont principalement situés sur l'épiderme inférieur des feuilles, tandis que les monocotylédones comme l'oignon et le maïs ont un nombre égal de stomates sur l'épiderme supérieur et inférieur. De plus, les feuilles flottantes peuvent avoir des stomates présents uniquement dans l'épiderme supérieur, tandis que les feuilles submergées peuvent être entièrement dépourvues de stomates. Cette variation permet aux plantes d'absorber efficacement le dioxyde de carbone et de retenir l'eau dans différentes conditions environnementales.
À mesure que le changement climatique s'intensifie, le comportement des stomates va également changer. La recherche montre que de nombreuses plantes sont très sensibles aux changements de concentration de lumière et de dioxyde de carbone. Par exemple, confrontées à des concentrations élevées de dioxyde de carbone, les plantes réduisent le nombre de stomates pour se protéger d’une perte excessive d’eau. Cette adaptation réduit également la transpiration de la plante, contribuant ainsi à conserver de précieuses sources d'eau.
Face au changement climatique, les stratégies de survie des plantes vont inévitablement changer, et la réponse des stomates en joue également un rôle important.
Les stomates ne sont pas toujours présents dans les plantes et leur évolution remonte aux premiers stades de l'évolution des plantes. Selon les recherches, les stomates pourraient provenir des ancêtres des algues des plantes, et ils sont apparus à peu près au même moment où les plantes ont réussi à envahir la terre et à ouvrir des écosystèmes entièrement nouveaux. Ce processus indique que la capacité des plantes à utiliser les stomates est devenue la clé de leur avantage de survie.
Bien que les stomates soient des canaux permettant aux plantes d'obtenir du dioxyde de carbone, ils sont également des voies d'invasion pour les agents pathogènes. Des recherches ont montré que les plantes peuvent détecter la présence d’agents pathogènes et réagir en conséquence. Lorsqu’une plante est infectée par un agent pathogène, les stomates se ferment immédiatement pour empêcher d’autres agents pathogènes d’y pénétrer. Ce mécanisme d’autoprotection revêt une grande importance pour la survie des plantes.
À mesure que le changement climatique mondial s'intensifie, les plantes sont confrontées à des défis sans précédent. Le changement climatique affecte le comportement des stomates, ce qui altère la croissance et le développement des plantes. Comment optimiser la fonction des stomates pour s’adapter à l’environnement changeant deviendra une orientation importante dans la future recherche scientifique sur les plantes.
Dans ce secret de la respiration des plantes, nous voyons que les stomates, en tant que « bouche de la plante », jouent un rôle irremplaçable dans la survie des plantes, et comment ce processus affecte-t-il l'ensemble de l'écosystème ?