La capacité des humains à marcher debout est un processus évolutif fascinant qui a commencé avec les singes primitifs il y a environ quatre millions d'années, et certains chercheurs l'ont même fait remonter au Sahelanthropus ou aux Sahelites il y a environ sept millions d'années. Danuvius environ 12 millions d'années il y a. Ce processus a non seulement façonné notre façon de marcher, mais a également modifié de manière significative l’anatomie de notre corps, en particulier la disposition, la forme et la taille de nos os.
Ces changements ont donné aux humains un avantage en termes d’efficacité énergétique par rapport aux quadrupèdes en termes de marche debout.
Les recherches montrent que la marche humaine consomme environ 75 % moins d’énergie que la même méthode de marche à quatre pattes. Dans certaines hypothèses, l’efficacité énergétique de la marche debout pourrait avoir été un facteur clé de son évolution. Bien que les humains économisent beaucoup d’énergie en marchant, on ne peut pas en dire autant de la course à pied, qui n’est que 25 % aussi efficace que la marche. Cela signifie que même si marcher debout nous permet de nous déplacer plus facilement, notre façon de nous déplacer doit encore évoluer.
À mesure que les pieds humains ont évolué, leur structure a considérablement changé, le talon devenant plus grand et évoluant vers une plate-forme capable de supporter le poids de tout le corps. Par rapport à nos premiers ancêtres bipèdes, nos orteils sont devenus plus petits, en particulier le gros orteil, qui est positionné plus aligné avec les autres orteils. Ce changement rend la propulsion humaine plus efficace et moins gourmande en énergie.
La structure du pied humain permet de transférer le poids de manière plus efficace, favorisant ainsi la conservation de l’énergie.
Les genoux humains sont plus grands afin de supporter davantage de poids corporel. Avec l’évolution de la bipédie, la longueur des jambes a considérablement augmenté. Ce changement permet aux muscles des jambes de fonctionner plus efficacement, permettant aux humains de rester debout pendant de longues périodes sans se sentir fatigués.
Les humains ont des articulations de la hanche légèrement plus grandes que celles des quadrupèdes, et sont de forme plus plate et plus large pour mieux supporter le poids du corps et aider à maintenir l'équilibre. Ces changements structurels améliorent non seulement la stabilité pendant le mouvement, mais améliorent également le canal génital, rendant le processus d’accouchement plus fluide.
Ces changements au niveau du bassin affectent non seulement la marche, mais constituent également une adaptation évolutive à l’accouchement féminin.
La colonne vertébrale humaine adopte une forme en S unique, qui non seulement permet de maintenir plus facilement le centre de gravité du corps sur les pieds, mais réduit également considérablement la force requise pour se tenir debout ou marcher. Cette structure de la colonne vertébrale présente donc des avantages en termes d’économie d’énergie qui ne peuvent être sous-estimés.
La forme du crâne humain est étroitement liée à la marche debout. L'emplacement du trou à la base du crâne permet de mieux équilibrer le poids de la tête sur la colonne vertébrale, réduisant ainsi l'impact d'un centre de gravité instable. Les humains ont également un cerveau plus grand que celui d’autres espèces similaires, une augmentation qui était cruciale pour s’adapter à l’environnement et améliorer nos chances de survie.
Bien que la structure du squelette humain ait subi de nombreux changements avec l’avènement de la marche debout, certaines caractéristiques ne sont toujours pas parfaitement adaptées à la marche bipède. Par exemple, les douleurs lombaires et les problèmes de genoux sont de plus en plus fréquents chez les humains aujourd’hui et sont étroitement liés à l’évolution passée.
ConclusionMême s'il a évolué pour marcher debout, le corps humain présente encore des défauts qui le rendent vulnérable aux problèmes de santé.
La marche debout humaine a non seulement modifié la structure de notre corps, mais a également façonné notre mode de vie. Alors, l’évolution future apportera-t-elle davantage de changements qui nous permettront de mieux nous adapter aux défis environnementaux ?