En biologie cellulaire, la signalisation cellulaire est une forme de communication entre cellules dans laquelle une cellule libère des signaux qui modifient le comportement des cellules environnantes. Ce mécanisme, appelé signalisation paracrine, utilise des facteurs de signalisation à courte portée pour influencer le fonctionnement des cellules voisines. Des erreurs ou des troubles de ces voies de signalisation peuvent facilement devenir la cause première de nombreuses maladies.
Les molécules de signalisation diffusent dans l'environnement extracellulaire, induisant ainsi des changements dans les cellules voisines, un processus qui provoque diverses réponses biologiques.
Des recherches ont montré que les facteurs paracrines transmettent des signaux via des récepteurs spécifiques, permettant aux cellules capables de répondre correctement (c'est-à-dire aux cellules dotées des récepteurs appropriés) de susciter une réponse. De plus, les cellules transmettant le signal doivent posséder des capacités de première étape suffisantes pour générer des réponses mécaniques appropriées au cours du processus biochimique. Cette capacité permet à la signalisation paracrine de présenter des processus de développement similaires et ordonnés entre les espèces et plusieurs organes.
Les signaux de la famille des facteurs de croissance des fibroblastes (FGF) jouent un rôle crucial dans le développement embryonnaire et l'induction de la croissance. Divers FGF ont un large éventail de fonctions et sont principalement utilisés pour stimuler la prolifération et la différenciation cellulaire.
La variabilité du FGF lui permet de former des centaines d'isomères différents, lui permettant d'obtenir différents effets au cours du développement.
Par exemple, les signaux FGF8 et FGF10 du mésoderme lors du développement des membres de la souris. Le FGF10 favorise en outre la production de FGF8, ce qui crée une boucle de rétroaction favorisant le développement des membres. La signalisation FGF est également essentielle au développement des yeux des poussins.
Apparemment, la signalisation paracrine du FGF fonctionne via la voie du récepteur tyrosine kinase (RTK). Lorsque le FGF se lie à son récepteur, il initie des voies de transduction du signal qui conduisent finalement à des modifications de l'expression des gènes. Ce processus implique une protéine appelée Ras, qui, une fois activée, peut initier diverses voies de signalisation en aval.
Cependant, une dérégulation de ces voies peut conduire à l'apparition d'un cancer, et des études ont montré que certaines formes mutées de RTK sont étroitement liées au développement de diverses tumeurs.
Une autre voie de signalisation paracrine importante provient de la famille des protéines Hedgehog. Ces protéines jouent un rôle clé dans le développement des membres et la structuration des tissus. L'activation anormale de la voie de signalisation Hedgehog est associée au développement de plusieurs cancers.
Une activité anormale dans la signalisation Hedgehog peut conduire à une prolifération illimitée de cellules et à la formation de tumeurs.
La famille des protéines Wnt est diversifiée et communique avec les cellules via plusieurs voies de signalisation différentes. Elle est particulièrement essentielle au cours du développement embryonnaire. Toute déficience ou anomalie de Wnt peut entraîner l’apparition de diverses maladies humaines et de cancers.
La superfamille TGF-β (facteur de croissance transformant) couvre une variété de protéines et régule de nombreux processus de développement. Le fonctionnement anormal de cette voie de signalisation est également lié à de multiples maladies, affectant des fonctions importantes telles que la croissance cellulaire, la différenciation et l’apoptose.
L'influence interactive de ces voies de signalisation a conduit de nombreux chercheurs à prendre conscience de leur rôle subtil dans le développement de la maladie, fournissant ainsi des idées potentielles pour le développement de nouveaux traitements.
Face à des réseaux de signalisation aussi divers et importants, nous ne pouvons nous empêcher de nous demander : comment les recherches futures peuvent-elles en révéler davantage sur les relations complexes entre ces voies de signalisation cellulaire et la maladie ?