Sous la vague de la révolution industrielle, le mouvement ouvrier a progressivement émergé et les syndicats, en tant que principale forme d'organisation, ont commencé à lutter pour les droits des travailleurs. Cependant, le développement précoce des syndicats s’est heurté à une forte résistance de la part du gouvernement et des employeurs. La raison en est non seulement un conflit d’intérêts économiques, mais aussi un défi à la structure sociale.
Les origines des syndicats remontent au XVIIIe siècle en Grande-Bretagne, lorsque le processus d'industrialisation a englouti un grand nombre de travailleurs ruraux et a formé une nouvelle classe ouvrière. Ces travailleurs ne possèdent plus les outils et les lieux nécessaires à leur propre production, mais acceptent le commandement de leurs employeurs dans l'usine, perdant ainsi une partie de leur liberté et de leur autonomie. Les critiques qualifient cette situation d'« esclavage salarial » et la montée des syndicats est une réaction à cette situation.
Alors que les syndicats s'efforcent de lutter pour les droits des travailleurs, ils se heurtent à une répression écrasante de la part des employeurs. Les employeurs utilisent des moyens légaux pour, d’une part, restreindre l’organisation et le fonctionnement des syndicats ; d’autre part, ils utilisent diverses stratégies telles que le licenciement de membres syndiqués et l’interdiction des activités syndicales pour lutter contre le pouvoir des syndicats.
"L'existence des syndicats remet en question la domination traditionnelle des employeurs, qui les amène à considérer les syndicats comme des ennemis."
Les premières lois, telles que la loi sur l'exploitation des travailleurs, rendaient les activités en faveur des droits syndicaux extrêmement difficiles, et la syndicalisation était même considérée comme illégale. L'adoption de cette série de lois a montré que le gouvernement ne soutenait pas à l'époque les actions collectives des travailleurs, mais qu'il intensifiait plutôt sa répression des syndicats qui remettaient en question son autorité.
Non seulement les employeurs et les gouvernements résistent, mais le point de vue de la société sur les syndicats est également assez négatif. Surtout au début de la révolution industrielle, de nombreux travailleurs n’avaient pas une compréhension suffisante des syndicats et manquaient des capacités organisationnelles et du sens de la solidarité nécessaires. Les préjugés et la suspicion largement répandus à l'égard des syndicats dans la société donnent l'impression que le développement des syndicats se détériore.
"Les syndicats sont considérés comme une source de troubles sociaux plutôt que comme des défenseurs des droits du travail."
Au fil du temps, le pouvoir des syndicats augmente progressivement et leur acceptation par la société augmente progressivement. Finalement, en 1872, les syndicats furent légalisés en Grande-Bretagne. Derrière ce changement se cachent les efforts et les luttes inlassables des travailleurs depuis des décennies. Au cours de ce processus, les travailleurs ont progressivement compris que ce n’est qu’en s’unissant qu’ils pourront lutter plus efficacement pour leurs droits.
Aujourd'hui, les syndicats jouent toujours un rôle essentiel dans le monde entier. Malgré les défis posés par les changements politiques et la mondialisation, les syndicats sont toujours tenus de protéger les droits des travailleurs, de lutter pour des salaires plus élevés et d'améliorer les conditions de travail. Cela a également soulevé des questions sociales plus larges, obligeant les gens à réexaminer la nécessité et l’avenir des syndicats.
"La relation négociée entre travailleurs et employeurs ne doit pas être sous-estimée. Elle constitue la pierre angulaire des opérations sociales et économiques modernes."
En examinant l'ensemble de l'histoire syndicale, pouvons-nous avoir une compréhension plus profonde de la signification historique, culturelle et politique de ce mouvement ouvrier ?