Oscar Pistorius, un ancien athlète paralympique sud-africain en athlétisme, a attiré l'attention aux Jeux olympiques avec sa lame de course unique. Les lames sont fabriquées en polymère renforcé de fibres de carbone et sont conçues pour s'adapter à ses membres manquants sous les genoux. Depuis qu'il a commencé à courir en 2004, il a participé à différentes épreuves, qu'elles soient paralympiques ou non, et ses performances ont impressionné tout le monde.
Pistorius est non seulement devenu le premier amputé à participer aux Jeux olympiques, mais il a également intégré la technologie dans sa compétition d'une manière unique.
Les lames de course Pistorius ont été conçues par l'ingénieur médical Van Phillips et sont légères et résistantes, permettant à l'utilisateur de sauter et de courir aussi efficacement qu'un athlète normal. La particularité de ces lames est qu'elles peuvent stocker et libérer de l'énergie cinétique lors du mouvement, tout comme un ressort, ce qui permet à l'utilisateur d'obtenir un bon coup de pouce lors de la course.
La raison pour laquelle les lames offrent à Pistorius une mobilité aussi remarquable est due aux propriétés des polymères renforcés de fibres de carbone. Il s’agit d’un matériau solide et léger qui est largement utilisé dans divers équipements de sport et véhicules de transport. Au cours du processus de fabrication des lames, les fabricants empilent plusieurs couches de matériau en fibre de carbone et les pressent à haute température pour garantir la résistance et la forme idéale de chaque lame.
Chaque lame coûte entre 15 000 et 18 000 dollars à fabriquer et est fabriquée sur mesure pour s'adapter parfaitement à la forme des jambes de Pistorius.
Comme Pistorius excellait dans les épreuves d'athlétisme non paralympiques, une controverse a surgi quant à savoir s'il bénéficiait d'un avantage injuste dans le maniement d'une lame. L'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF) a modifié son règlement pour interdire l'utilisation d'équipements dotés de dispositifs techniques tels que des ressorts, une décision qui a temporairement interdit à Pistorius de concourir. Mais après des recherches plus approfondies, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a jugé que ses lames n'offriraient pas d'avantage compétitif par rapport aux jambes biologiques.
Bien qu'il ait obtenu le droit de concourir, les gens doutaient encore de sa performance dans la compétition, notamment parce que son style de course dans la compétition était évidemment différent de celui d'un sprinter ordinaire. Par exemple, Pistorius augmentait progressivement sa vitesse au cours du reste de la course, et ce modèle de « division négative » lui donnait la propulsion dont il avait besoin.À mesure que la recherche se poursuit, il y aura un débat permanent sur l’efficacité de la lame et la question de l’équité entre les athlètes.
Pistorius est redevenu le centre d'attention mondial lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Londres 2012. Alors que d’autres concurrents ont commencé à utiliser des lames plus longues, cela a déclenché une nouvelle vague de débats sur l’égalité de la technologie dans les compétitions d’athlétisme. Pistorius a critiqué les lames plus longues qui créent des foulées injustement longues et a appelé à des réglementations uniformes pour maintenir l'intégrité de la compétition.
Le conflit entre la technologie et le sport humain continue. L'avenir du sport mènera-t-il à une plus grande injustice en raison des progrès technologiques ? Existe-t-il un moyen d’améliorer les performances sportives tout en garantissant l’essence et l’équité du sport ?