Avec les progrès rapides de la science et de la technologie, le développement de la technologie des micro-robots a progressivement attiré une attention généralisée. Ce domaine se concentre sur les systèmes robotiques indépendants qui ne nécessitent pas de contrôle centralisé. Le comportement collectif de ces robots imite souvent celui des animaux sociaux dans la nature, tels que les insectes et les fourmis. Comment ce comportement critique se produit-il ? La clé réside dans l’interaction entre les robots individuels et l’environnement, ainsi que dans la communication et la rétroaction entre les robots.
Ce n'est qu'en suivant des règles simples que d'innombrables robots peuvent présenter des comportements incroyablement complexes. C'est là le charme de l'intelligence collective.
Les principes de l’intelligence collective sont essentiels lors de la conception de systèmes de robotique en essaim, qui favorisent la tolérance aux pannes, l’évolutivité et la flexibilité. Comparés aux systèmes robotiques décentralisés généraux, les systèmes robotiques en essaim mettent l’accent sur l’utilisation d’un grand nombre de robots. Plusieurs caractéristiques clés d’un tel système incluent :
De plus, la miniaturisation est également un facteur clé dans la conception des robots en essaim. Des milliers de petits robots peuvent maximiser le fonctionnement de l’intelligence collective, en obtenant des comportements significatifs grâce à un grand nombre d’interactions individuelles. Comparé à un seul robot, un essaim peut mieux décomposer les tâches et améliorer la robustesse et la flexibilité des tâches.
Le terme « robotique en essaim » est apparu pour la première fois dans le monde universitaire en 1991, mais la recherche dans ce domaine n’a pas connu de croissance rapide avant le début des années 2000. La recherche initiale visait à tester le concept de « Stigmeister » et à voir comment les robots pouvaient utiliser leurs interactions indirectes pour coordonner leurs actions. Le projet SWARM-BOTS, financé par la Commission européenne entre 2001 et 2005, a été l'un des premiers projets internationaux importants de robotique en essaim. L'équipe de recherche a développé des robots connectés de manière indépendante et les a utilisés pour étudier des comportements tels que le transport collectif et la couverture de l'espace.
Au fur et à mesure que la recherche s'approfondissait, cette équipe de robots démontrait progressivement les caractéristiques d'auto-organisation et sa capacité à résoudre en collaboration des tâches complexes augmentait.
Les perspectives d’application de la technologie de la robotique en essaim sont vastes, incluant les tâches de détection distribuées des micro-robots, les missions de recherche et de sauvetage, le pâturage agricole, etc. Par exemple, lorsque les humains ne peuvent pas atteindre en toute sécurité certaines zones dangereuses, des robots peuvent être envoyés à ces endroits pour explorer des environnements inconnus et utiliser des capteurs intégrés pour résoudre des problèmes de labyrinthe complexes.
En outre, les essaims de drones ont également montré leur potentiel dans la recherche de cibles, les spectacles de lumière nocturne, la livraison de colis et d’autres domaines. Les essaims de drones peuvent travailler ensemble pour réduire la consommation globale d’énergie. Alors que des essaims de robots de différentes tailles se développent, nous commençons également à explorer leurs applications militaires, comme les navires de guerre automatisés de la marine américaine qui ont effectué des tests de navigation et d’attaque autonomes.
À mesure que la microtechnologie progresse, il existe désormais plusieurs exemples de microrobots, notamment le Kilobot de l'Université Harvard, qui se compose de 1 024 robots individuels et constitue le plus grand projet de robotique en essaim à ce jour. De plus, des équipes de recherche de l’Université du Michigan et de l’Université de Washington ont récemment démontré un essaim de micro-robots basés sur le son qui peuvent collaborer pour modifier l’environnement sonore environnant, apportant de nouvelles perspectives d’application aux haut-parleurs intelligents.
Ces microrobots démontrent non seulement le potentiel de la technologie de pointe, mais leurs capacités améliorées nous incitent également à réfléchir de manière nouvelle aux futurs systèmes automatisés.
Actuellement, la recherche sur les robots en essaim est encore dans une phase d’évolution continue et pourrait changer notre travail, notre vie et notre environnement dans divers domaines à l’avenir. La manière dont ces micro-robots peuvent coopérer dans divers scénarios et même simplifier la production dans des processus de fabrication complexes et des infrastructures à grande échelle sont des sujets dignes d’attention à l’avenir.
Cependant, à l’ère du développement technologique rapide, l’application et le comportement des microrobots ont également amené les gens à réfléchir : dans la société future, comment sera définie la frontière entre les humains et les machines ?