En sciences, un processus qui ne peut pas être inversé est appelé « processus irréversible », et ce concept apparaît fréquemment en thermodynamique. De nombreux processus naturels complexes de la vie sont irréversibles, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas être simplement restaurés à leur état d’origine. Cet article explorera les causes profondes des processus irréversibles et leurs impacts pratiques sur la nature.
Dans la nature, la dissipation de chaleur et l’augmentation de l’entropie sont des signes de processus irréversibles.
En thermodynamique, l'état thermodynamique d'un système et de tout son environnement ne peut pas être restauré exactement à son état initial, ce qui nécessite une consommation d'énergie. Même si les changements dans la couche d’ozone étaient indépendants du temps, l’irréversibilité du processus serait toujours évidente. Une fois qu’un changement irréversible se produit, comme le passage de la chaleur d’une source chaude à une source froide, l’inverse de ce processus nécessite un apport d’énergie supplémentaire, ce qui est la raison fondamentale de l’augmentation de l’entropie.
L'entropie, un concept important en thermodynamique, est généralement interprétée comme le degré de désordre. Dans un processus irréversible, l’entropie du système et de son environnement augmente toujours. Selon la deuxième loi de la thermodynamique, l’entropie totale de tout système isolé ne peut pas diminuer au fil du temps, ce qui fait de l’irréversibilité des processus naturels un fait fondamental.
En thermodynamique, un processus est irréversible car l’énergie est dissipée et la chaleur ne peut pas être récupérée.
D'un point de vue expérimental, la perturbation d'un système subit un petit changement d'état, c'est-à-dire d'un état thermodynamique à un autre, et les interactions intermoléculaires, les collisions et la perte de chaleur impliquées dans le processus conduisent à l'irréversibilité. Par exemple, dans un moteur diesel, plus le processus de combustion est uniforme, plus son rendement est élevé, moins il y a de pertes d’énergie et donc plus il est proche d’un processus réversible.
Le physicien allemand Rudolf Clausius a été le premier à mathématiser l’irréversibilité dans les années 1850 et à introduire le concept d’entropie. Ses travaux de 1854 ont montré que la chaleur au sein d’un système ne peut pas être transférée spontanément d’un corps plus froid à un corps plus chaud, ce qui est devenu une base importante pour les processus irréversibles. Ce phénomène est très facile à observer. Par exemple, si une tasse de café chaud est placée dans un environnement à température ambiante, elle continuera à perdre de la chaleur vers l'extérieur et à se refroidir.
Le flux de chaleur d’une source chaude vers une source froide est irréversible ; c’est l’une des lois fondamentales de la nature.
En raison de la contradiction entre l’analyse microscopique et l’observation macroscopique, cela a conduit à l’exploration théorique de nombreux processus irréversibles. De nombreux processus qui semblent réversibles dans la vie quotidienne humaine sont en réalité limités par l’augmentation de l’entropie. Par exemple, un état d’équilibre local se détruira de lui-même au fil du temps et entrera dans un état d’entropie plus élevé.
Dans le domaine de la physique, de nombreux processus sont considérés comme irréversibles, et la réalité de ces processus a été confirmée expérimentalement. Voici quelques exemples d’événements spontanés :
Par exemple, l’expansion de Joël est un exemple classique de thermodynamique qui montre comment l’entropie augmente en ouvrant un gaz, le libérant d’une bulle dans une autre. Au cours de ce processus, le gaz est réparti uniformément dans tout le récipient et lorsque des tentatives sont faites pour comprimer le gaz jusqu'à son état d'origine, le changement d'énergie interne entraîne une perte de stabilité et crée une irréversibilité dans le système.
Irréversibilité dans les systèmes complexesL’irréversibilité des événements est particulièrement évidente dans les systèmes complexes, tels que les organismes ou les écosystèmes. Selon les biologistes Timmawa et Francis Varela, l’existence continue des organismes vivants, des systèmes auto-organisés, dépend de leur propre capacité à s’autogénérer. Dans le même temps, le physicien Ilya Prigogine souligne que l'apparition d'événements irréversibles dans des systèmes aussi complexes (comme la mort ou l'extinction d'espèces) indique la fin du processus d'auto-organisation, qui ne peut être récupéré ni au niveau microscopique ni au niveau macroscopique.
En général, bien que la réversibilité approximative de certains processus puisse être obtenue dans certaines conditions, la grande majorité des processus naturels sont irréversibles, ce qui nous fait réfléchir : Dans un univers aussi irréversible, comment pouvons-nous comprendre le sens du temps et de ses conséquences ? passage?