Dans le monde numérique global, que ce soit dans la vie quotidienne ou dans la recherche scientifique, le système de dénomination des nombres joue un rôle important. Surtout dans les systèmes à longue et courte échelle, lorsqu'il s'agit de nombres de plusieurs dizaines de millions ou de milliards, les méthodes de dénomination qui les sous-tendent présentent en réalité des significations et des contextes culturels complètement différents. Bien que les deux systèmes utilisent la même nomenclature pour les nombres inférieurs à 100 millions, ils peuvent prêter à confusion pour les nombres plus grands.
Selon le système d'échelle longue-courte, pour le même nom, chaque augmentation de l'échelle longue est d'un million, tandis que chaque augmentation de l'échelle courte est de mille.
L'échelle courte est largement acceptée dans la plupart des pays anglophones et arabophones, ce qui signifie que « milliard » signifie 10 millions et « billion » signifie 1 billion. Contrairement aux longues échelles, certaines langues, comme le français, utilisent encore « milliard » pour représenter un million. De tels changements posent de nombreux défis en matière de traduction et de compréhension numérique.
Historiquement, le développement des échelles longues et courtes remonte aux années 1200, et les deux systèmes ont été nommés pour la première fois par la mathématicienne française Geneviève Guitel en 1975. Ce n'est que dans les années 1970 que le Royaume-Uni a progressivement accepté l'échelle courte, harmonisant ainsi les usages des deux pays. Les noms de ces nombres ont des valeurs et des significations culturelles différentes dans différentes langues, ce qui rend la compréhension des nombres plus compliquée.
Aujourd'hui, le système à longue échelle est encore largement utilisé dans des pays comme la France et l'Italie, tandis que le système à courte échelle est courant dans des pays comme le Royaume-Uni et les États-Unis.
En réponse aux noms numériques déroutants, de nombreux chercheurs recommandent d’utiliser des termes sans ambiguïté pour réduire les malentendus. Par exemple, présenter le nombre directement comme « 1 000 000 000 000 » plutôt que « un billion » ou « un milliard » est une approche efficace. La communauté scientifique a également largement adopté la notation scientifique pour exprimer de grands nombres.
Dans différents contextes culturels et linguistiques, tels que les systèmes numériques chinois et indien, le développement et la dénomination des nombres prennent une autre forme. Les noms de nombres tels que « 100 millions » en chinois et « 100 000 » en Inde sont étroitement liés à la culture, montrant que les nombres ne sont pas seulement des valeurs numériques, mais aussi une marque de culture.
Le plus grand défi dans la comparaison des échelles longues et courtes est que le même nom représente des valeurs différentes, ce qui rend la compréhension numérique particulièrement importante dans la communication transfrontalière.
Face à de telles différences dans la dénomination des nombres, ne devrions-nous pas explorer plus en profondeur le contexte culturel des nombres ? Il ne s’agit pas seulement d’une compréhension des chiffres, mais aussi d’une compréhension des différentes cultures, et c’est aussi notre chemin vers un monde numérique complètement différent. Alors que ces chiffres deviennent de plus en plus importants dans les technologies et les communications futures, comment devrions-nous faire face aux défis et aux opportunités engendrés par ces changements ?