Dans les jours qui suivent l’accouchement, certaines nouvelles mères peuvent vivre un épisode psychotique soudain, un phénomène connu sous le nom de psychose post-partum (PPP). Selon des recherches récentes, cette condition survient souvent en conjonction avec des changements hormonaux et un stress psychologique pendant le processus de reproduction. Cela nous a fait réfléchir : pourquoi y a-t-il un tel défi psychologique lorsque l’on accueille une nouvelle vie ?
La psychose post-partum est un trouble psychiatrique aigu qui survient peu de temps après l’accouchement, généralement dans les deux semaines et au plus tard dans les quatre semaines. Cette condition entre dans la catégorie des « troubles psychotiques brefs », tels que définis dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, cinquième édition (DSM-V). Les symptômes comprennent des délires, des hallucinations, un discours désorganisé ou un comportement moteur inhabituel. En plus de ces principaux symptômes, de nombreux patients souffrent également de confusion, de troubles de la pensée, de troubles du sommeil et de sautes d’humeur.
Symptômes de la psychose post-partum« La psychose post-partum est une urgence psychiatrique qui nécessite généralement une hospitalisation d'urgence. »
Les symptômes de la psychose post-partum peuvent être assez graves, de nombreuses femmes les ressentant dans les trois à dix jours suivant l’accouchement. Les symptômes courants incluent :
« Les patients manquent souvent de conscience de leurs propres actes et peuvent même croire qu’ils agissent dans le meilleur intérêt de leur enfant. »
Bien que les causes spécifiques de la psychose post-partum restent inconnues, certains facteurs de risque semblent être associés à son développement. Ces facteurs incluent :
La psychose post-partum n'est pas un diagnostic autonome ; selon le DSM-V, elle est plutôt incluse dans la catégorie « Trouble psychotique bref (avec apparition post-partum) ». Les critères de base pour le diagnostic comprennent :
Traitement de la psychose post-partum« Il n’existe actuellement aucun outil de dépistage spécifique permettant de diagnostiquer la psychose post-partum. »
Le traitement de la psychose post-partum varie d’une personne à l’autre et nécessite généralement une hospitalisation pour assurer une observation et des soins étroits. Les traitements courants comprennent :
Actuellement, il n'existe aucune conclusion claire sur la cause de la psychose post-partum. Les chercheurs tentent de mener des recherches approfondies sur de multiples aspects tels que la génétique, les hormones, le système immunitaire et le sommeil. La question de savoir si cette maladie peut être identifiée et prévenue de manière précoce, réduisant ainsi les risques potentiels pour les mères et les bébés, constitue sans aucun doute une orientation importante pour les recherches futures.
L’apparition rapide et les dommages potentiels de la psychose post-partum nous obligent à réfléchir à la manière de mieux soutenir la santé mentale des nouvelles mères tout en accueillant une nouvelle vie ?