Le mystère de la balle : pourquoi différents calibres de munitions affectent-ils la létalité et la puissance d'arrêt ? 

Dans le domaine de la conception et de l'utilisation des armes, la « force d'arrêt » est définie comme la capacité d'une arme à immobiliser ou à paralyser une cible. Cela ne se limite pas aux impacts sur les humains, mais inclut également les impacts sur les animaux. La force d'arrêt diffère de la létalité en ce sens qu'elle se concentre sur la capacité de l'arme à arrêter une cible, que le résultat final soit ou non la mort. La question de savoir laquelle des différentes munitions ou calibres possède le plus grand pouvoir d'arrêt constitue donc un débat animé.

La force d'arrêt est étroitement liée aux propriétés physiques multifactorielles, aux facteurs biologiques et à l'emplacement de la plaie. Cependant, la complexité de ce sujet le rend difficile à étudier.

En général, les munitions de plus gros calibre ont une vitesse initiale et un élan plus élevés et sont donc traditionnellement considérées comme ayant un pouvoir d'arrêt plus élevé. Bien que ce point de vue ait ses mérites, les facteurs qui affectent la force d’arrêt sont divers, notamment le calibre, la vitesse de l’ogive, la masse de l’ogive, sa forme et son matériau. La plupart des experts estiment que la véritable cause de la force d'arrêt est liée aux effets nocifs de la balle, en particulier à un collapsus circulatoire provoqué par une perte de sang aiguë, qui à son tour entraîne une altération de la fonction motrice et/ou une perte de conscience.

La théorie de la « Big Hole School » estime que les gros trous de balle causeront des dommages tissulaires plus permanents, tandis que d'autres théories accordent plus d'attention à l'énergie cinétique de la balle et à son impact sur le système nerveux, y compris l'impact hydrodynamique et le transfert d'énergie. .

Contexte historique

Le concept de puissance d'arrêt est apparu à la fin du 19e siècle, lorsque les armées coloniales ont constaté que leurs pistolets étaient inefficaces pour arrêter l'ennemi face aux aborigènes en train de charger. Elles ont donc commencé à introduire des armes de plus gros calibre, telles que l'ancien Colt .45 et le The le nouveau .45 ACP, etc., peut arrêter efficacement l'adversaire après un seul coup. Au cours de l'expédition Seymour en Chine, les soldats britanniques qui ont participé aux forces alliées des huit nations se sont battus contre les boxeurs chinois et ont découvert qu'une seule balle Lee-Metford de calibre .303 était incapable d'arrêter la charge de l'ennemi. Un soldat britannique devait même en tirer quatre. fois pour arrêter la charge de l'ennemi. Permet à un boxeur d'arrêter d'attaquer. Seules les mitrailleuses peuvent arrêter efficacement l’ennemi à court terme.

Dans ce contexte, des techniques de tir et des exercices visant à améliorer la puissance d'arrêt ont commencé à être développés, comme la « méthode de tir du Mozambique », afin de maximiser la possibilité de paralyser rapidement la cible.

Dynamique des balles

Une fois que la balle a pénétré dans les tissus, elle endommagera les tissus qu'elle envahit, formant un canal de plaie, et provoquera également l'étirement et l'expansion des tissus voisins lors de sa pénétration. Ces deux effets sont souvent appelés cavité permanente et cavité temporaire. La cavité permanente fait référence à la cicatrice laissée par la balle lors de la pénétration, tandis que la cavité temporaire fait référence au déplacement instantané des tissus, qui est généralement beaucoup plus grand que le diamètre de la balle elle-même.

Le degré de formation de cavités permanentes et temporaires dépend de facteurs tels que la masse, le diamètre, le matériau, la conception et la vitesse de la balle. Différents types de balles sont conçus à des fins différentes, de la non-expansion à l'expansion en fonction de la vitesse, ou même à la rupture ou à la désintégration lors de l'impact, ce qui affecte tous leurs performances de « force d'arrêt » sur la cible.

Effet de dégâts

Effets physiologiques

Les dommages physiologiques causés par les balles sont liés à la localisation de la blessure. Pénétrer dans le cœur, par exemple, peut rendre le sang pompé moins efficacement, provoquant éventuellement l'arrêt du cœur. Pénétrer dans le cerveau peut provoquer une perte de conscience instantanée et être presque immédiatement fatale. En règle générale, une blessure au bras ou à la jambe, bien que douloureuse, n'est pas mortelle à moins qu'un vaisseau sanguin majeur ne soit sectionné.

Bien que les facteurs psychologiques jouent un rôle dans la puissance d'arrêt, les facteurs physiologiques sont généralement plus importants.

Effets neurologiques

Une paralysie momentanée ou une perte de conscience nécessite généralement des lésions du système nerveux central (SNC). Les balles peuvent causer de tels dégâts directement ou indirectement. Les moments de paralysie ou d'inconscience nécessitent généralement des dommages directs au cerveau ou à la moelle épinière, ou privent le cerveau d'un apport suffisant en oxygène en provoquant une perte de sang massive.

Le rôle de la pénétration des armes à feu

Selon les autorités médicales, les munitions d'autodéfense légales doivent avoir une pénétration appropriée. Généralement, dans la cible testée, la profondeur de pénétration de la balle doit être comprise entre 320 et 360 millimètres. Une telle profondeur garantit non seulement que la balle peut atteindre des parties clés, mais maintient également une vitesse suffisante pendant la pénétration pour causer un large éventail de dommages aux tissus.

Conclusion

En bref, les facteurs qui affectent la force d'arrêt sont complexes et divers. Dans différentes situations, la conception et l'utilisation des munitions seront directement liées à l'impact sur la cible. Parmi ces facteurs, le choix de munitions de différents calibres est encore plus crucial. Aujourd'hui, dans le contexte de la confrontation et de l'autodéfense, le débat sur les types de munitions les plus efficaces n'est toujours pas concluant. Comment pensez-vous qu'il convient de sélectionner les munitions les plus adaptées pour répondre aux différents besoins ?

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