Dans le vaste univers de la physique des particules, l’apparition du méson J/ψ est comme une étoile éblouissante, éclairant la compréhension des chercheurs du monde microscopique. Le 11 novembre 1974, Burton Richter, du Stanford Linear Accelerator Center, et Samuel Ting, du Brookhaven National Laboratory, ont découvert indépendamment la nouvelle particule. Cette découverte a ouvert un tout nouveau chapitre sur la structure des quarks et a déclenché la « révolution de novembre ».
Le méson J/ψ est un méson de saveur neutre composé d'un quark charmé et d'un antiquark charmé. Selon la théorie des quarks, ce type de méson formé par la liaison de quarks est appelé « charmonium ». J/ψ est le charon le plus commun, avec un spin de 1 et une masse relativement faible, avec une masse au repos de 3,0969 GeV/c2, ce qui est légèrement supérieur à ηc La masse de sup> sub> est de 2,9836 GeV/c2. Étonnamment, la durée de vie moyenne de J/ψ est de 7,2×10−21 secondes, ce qui est environ mille fois plus long que prévu.
Cette découverte a non seulement remis en cause la théorie de la physique des particules, mais a également ouvert la voie à des recherches ultérieures.
La découverte de J/ψ a une base théorique et expérimentale profonde. Depuis les années 1960, avec la proposition du modèle des quarks, les scientifiques ont commencé à explorer la structure de particules telles que les protons et les neutrons. Les premiers modèles suggéraient que tous les mésons étaient constitués de trois types différents de quarks. Cependant, à mesure que les expériences de diffusion interne profonde de l'énergie du SLAC progressaient, les chercheurs ont découvert qu'il semblait y avoir des particules plus petites à l'intérieur des protons.
La nature de ces composants sous-massifs fait l’objet de vifs débats au sein de la communauté scientifique. En 1974, alors que les prédictions théoriques sur les quarks charmés devenaient claires, la découverte de Ding et Richter confirmait ces théories.
En tant que particule subatomique, le méson J/ψ présente un comportement unique lors de la désintégration, et son mode de désintégration hadronique est fortement supprimé par la règle OZI, ce qui prolonge sa durée de vie. Par conséquent, la largeur de désintégration de J/ψ n'est que de 93,2±2,1 keV, ce qui montre sa stabilité. À mesure que les désintégrations hadroniques diminuent progressivement, les désintégrations électromagnétiques commencent à augmenter, ce qui entraîne une augmentation significative de la probabilité que les mésons J/ψ se désintègrent en leptons.
Lorsque l’on discute du méson J/ψ, un sujet qui ne peut être ignoré est son rôle dans la chromodynamique quantique (QCD). À mesure que la recherche s’approfondissait, les scientifiques ont découvert que la stabilité du rapport J/ψ serait confrontée à des défis dans un environnement QCD à haute température. Lorsque la température dépasse la température de Hagedorn, J/ψ et ses états excités peuvent s'effondrer, un phénomène qui préfigure la formation de plasma quark-gluon.
Ces études ont placé les expériences de collision d’ions lourds au premier plan de l’exploration de la physique des particules élémentaires.
En raison de la découverte presque simultanée de J/ψ, cette particule a un nom unique de deux lettres. Richter voulait à l'origine l'appeler « SP », mais cela n'a pas été populaire auprès des membres de l'équipe. Comme il restait encore des lettres grecques disponibles, c'est finalement « ψ » qui fut choisi et Ding lui donna le nom « J ». Leur dénomination démontre les connaissances uniques des physiciens de l’époque en matière de dénomination des particules.
ConclusionLa découverte du méson J/ψ est devenue une étape importante dans la physique des particules, qui a non seulement favorisé la compréhension du monde microscopique, mais a également simplifié le cadre théorique complexe. Il est le fruit du travail acharné de nombreux scientifiques et est devenu la pierre angulaire des recherches ultérieures. Dans les explorations scientifiques futures, quelles découvertes inattendues le méson J/ψ apportera-t-il ?