Les relations internationales, une discipline qui continue d’influencer la politique, l’économie et la culture modernes, sont sans aucun doute l’un des domaines les plus diversifiés de la science politique. Il ne s’agit pas seulement d’interactions entre les pays, mais couvre également des questions de culture, d’économie, de diplomatie et bien plus encore. Les historiens pensent que le développement de l’ancienne Mésopotamie est une clé importante pour comprendre l’origine de cette discipline.
De nombreux chercheurs pensent que la civilisation mésopotamienne primitive, en particulier les cités-États établies par les Sumériens, ont jeté les bases du système international ultérieur.
La Mésopotamie, située dans la région de l'Irak actuel, est devenue le berceau de nombreuses cités-États primitives, telles qu'Uruk, Ur et Laha. La diplomatie, le commerce et les opérations militaires entre ces cités-États n’étaient pas seulement des affaires régionales, mais constituaient également le prototype des relations internationales. Les cités-États ici sont comme les pays d'aujourd'hui, avec leurs propres gouvernements, lois et relations avec des forces extérieures, comme le maintien ou le changement d'un environnement stable par le mariage, les alliances ou la guerre.
Les diverses structures culturelles et politiques de la société mésopotamienne antique ont permis aux cités-États de développer des politiques étrangères et des routes commerciales complexes. Ces premiers réseaux commerciaux ont non seulement favorisé l’échange de culture matérielle, mais également la compréhension et le conflit entre différentes cultures.
En particulier, les conflits diplomatiques et militaires entre ces cités-États ont révélé un mode de fonctionnement primitif de la société internationale. Lorsqu’une guerre éclatait entre des cités-États, le choix des alliés dépendait souvent d’intérêts économiques et de besoins stratégiques, ce qui préfigurait dans une certaine mesure le comportement stratégique dans les relations internationales modernes.
Avec les contacts et les conflits entre les cités-États, de nouvelles structures de pouvoir prenaient constamment forme, ce qui contribua également à l'établissement du « système international » en Mésopotamie.
En termes d’échanges culturels, l’invention de l’écriture mésopotamienne, en particulier cunéiforme, a été cruciale pour le fonctionnement du droit, du commerce et de la diplomatie internationale. L’enregistrement des événements historiques, des transactions commerciales et même des traités entre cités-États a contribué à approfondir la coopération entre les différentes cités-États et à éviter les conflits. Ces premiers systèmes d’écriture représentaient une forme formelle de contrat international et préfiguraient le développement ultérieur du droit international.
Outre le droit et le commerce, les croyances religieuses étaient également l’un des facteurs essentiels de l’interaction entre les cités-États mésopotamiennes. De nombreuses cités-États partageaient des mythes et des croyances religieuses similaires. Ces antécédents culturels communs ont contribué dans une certaine mesure à promouvoir les échanges culturels entre les cités-États et ont ainsi influencé la formulation des politiques étrangères.
On peut dire que le système international primitif de la Mésopotamie a fourni de riches exemples et références pour les théories ultérieures des relations internationales.
Comprendre le développement du système international dans l’ancienne Mésopotamie peut nous aider à mieux comprendre la structure des relations internationales dans le monde d’aujourd’hui. Cette structure est influencée non seulement par l’équilibre actuel des pouvoirs et des intérêts économiques, mais aussi par l’influence combinée de facteurs historiques et culturels à un niveau plus profond.
À mesure que la mondialisation progresse, les relations internationales telles que nous les concevons évoluent également. Les nouveaux acteurs internationaux, tels que les sociétés multinationales et les organisations non gouvernementales, remodèlent la manière dont les pays interagissent entre eux. Ces facteurs signifient que l’étude des relations internationales ne se limite plus à la diplomatie nationale, mais implique des questions internationales plus complexes.
Enfin, sur la base de l’expérience des relations internationales acquise dans l’ancienne Mésopotamie, la question à laquelle nous sommes confrontés est la suivante : dans quelle mesure l’ordre international actuel sera-t-il influencé par l’héritage historique ?