Dans le monde du sport, la naissance du Para Taekwondo marque un tournant en termes d’inclusion et d’opportunités. Ce sport est unique en ce sens qu’il rassemble des amputés et des athlètes ayant des handicaps physiques et mentaux, et grâce à des règles de compétition adaptées, chaque athlète est en mesure de démontrer son potentiel et ses forces uniques.
Les origines du Para Taekwondo remontent à 2006, lorsque la Fédération mondiale de taekwondo (WT) a créé le Comité Para Taekwondo pour promouvoir et développer le taekwondo pour les athlètes handicapés.
Au départ, le Para Taekwondo s’est concentré sur le développement d’un entraînement technique pour les athlètes souffrant d’amputations de bras et de déficiences de membres.
En 2009, le premier championnat mondial de Para Taekwondo a eu lieu à Bakou, en Azerbaïdjan, ce qui a constitué la première étape pour faire connaître ce sport au monde.
Avec l’augmentation des compétitions et le développement de la technologie, le sport s’est progressivement étendu aux athlètes souffrant d’autres types de handicaps, notamment ceux souffrant de troubles du système nerveux central, de déficiences intellectuelles et de déficiences visuelles.
En 2013, WT a été reconnu par le Comité international paralympique (IPC), une fédération internationale, et est devenu membre à part entière. Quatre ans plus tard, le Para Taekwondo a été confirmé comme sport pour les Jeux paralympiques de Tokyo 2020, une étape importante qui a marqué une réussite significative pour le sport dans la communauté sportive mondiale.
De nombreux athlètes de ce sport ont fait preuve d’une résilience extraordinaire dans leur quête de l’égalité des chances.
Depuis sa phase initiale réservée exclusivement aux athlètes amputés d'un bras, le Para Taekwondo s'est étendu pour inclure des compétitions pour les athlètes souffrant de divers handicaps physiques et mentaux, démontrant ainsi son caractère inclusif et ses progrès.
Le système de compétition du Para Taekwondo est divisé en deux catégories : Kyorugi (confrontation) et Poomsae (forme). Chaque type de compétition a ses propres règles et critères de notation. En particulier dans Kyorugi, toutes les techniques d'attaque à la tête sont désactivées pour assurer la sécurité et l'équité.
Les matchs de Kyorugi se jouent généralement sous forme d'élimination ou de tournoi à la ronde avec trois tours de deux minutes chacun. Si les scores sont égaux à la fin du troisième tour, une prolongation sera jouée pour déterminer le vainqueur.
Une attaque efficace peut rapporter de 1 à 4 points selon la difficulté de la technique, garantissant la compétitivité et la valeur de divertissement du jeu.
Les compétitions de Poomsae sont notées en fonction de la technique et de la performance de l'athlète, chaque athlète étant tenu de réaliser un kata désigné en 20 à 120 secondes. Si un concurrent termine tôt, l’adversaire aura au moins une minute pour se reposer.
Actuellement, la WT compte 208 pays et régions membres, chacun étant responsable de la promotion du Para Taekwondo dans ses régions respectives. Chaque continent a également créé sa propre ligue pour promouvoir ce sport, élargissant encore davantage l’influence du Para Taekwondo.
Alors que la sensibilisation mondiale aux sports inclusifs augmente, le Para Taekwondo continuera d’être une force importante pour le progrès social.
Ce sport a non seulement attiré beaucoup d’attention lors d’événements sportifs, mais a également suscité des discussions dans la société sur le respect et l’inclusion des athlètes handicapés.
ConclusionLa croissance du Para Taekwondo a commencé avec les besoins uniques des athlètes ayant subi une amputation du bras et a évolué pour devenir une scène pour les athlètes du monde entier. Il ne s’agit pas seulement d’une avancée dans le domaine du sport, mais également d’une compréhension et d’une réponse profondes à la nature humaine. À l’avenir, comment le Para Taekwondo devrait-il continuer à se développer pour promouvoir une plus large inclusion sociale ?