Le cambium vasculaire joue un rôle clé dans la croissance des plantes. En particulier chez les dicotylédones, comme les renoncules et les chênes, et chez certaines autres plantes vasculaires, le cambium vasculaire est le principal tissu de croissance. Cette couche de tissu a une forte adaptabilité et peut produire en continu du xylème secondaire et du phloème secondaire, permettant à la plante d'améliorer continuellement sa structure et ses fonctions de transport.
Le cambium vasculaire n’est pas seulement le moteur de croissance de la plante, mais aussi la pierre angulaire de son arbre de vie.
Le cambium vasculaire est situé entre le xylème primaire et le phloème primaire. Lorsque la plante subit une croissance secondaire, les cellules séparant les différents faisceaux vasculaires deviendront des méristèmes et formeront à leur tour un nouveau cambium septal. Ces cellules se rassemblent pour former une structure en forme d'anneau au cours de la croissance ultérieure, aidant à séparer le xylème primaire du phloème primaire et continuant à stimuler la croissance de la plante.
Le cambium vasculaire contient généralement deux principaux types de cellules : des cellules initiales fusiformes allongées et des cellules initiales en forme de petits rayons ronds ou angulaires. L’action collective de ces cellules permet au cambium vasculaire de fonctionner efficacement, favorisant ainsi davantage la croissance et le développement des plantes.
À chaque étape de la croissance d'une plante, le cambium vasculaire soutient silencieusement son réseau de vie.
Le maintien du cambium vasculaire dépend d’une boucle de rétroaction de signalisation interactive. Dans ces systèmes, les hormones et les peptides courts sont identifiés comme des vecteurs d’informations importants. Contrairement aux autres méristèmes végétaux, le cambium vasculaire reçoit des signaux provenant à la fois du xylème et du phloème. Ces signaux peuvent réguler l'expression de facteurs internes et favoriser davantage la reproduction et la différenciation cellulaires.
Dans les activités du cambium vasculaire, une variété d’hormones végétales jouent un rôle important, notamment l’auxine, l’éthylène, les gibbérellines, les cytokinines et l’acide folique. La concentration et la combinaison de ces hormones sont essentielles à la croissance et au développement des plantes, favorisant la mitose cellulaire, régulant la différenciation des tissus et assurant le fonctionnement normal des fonctions physiologiques des plantes.
Dans le monde biologique, les effets synergétiques des hormones sont comme une symphonie sophistiquée, permettant aux plantes d’afficher une vitalité et une vigueur étonnantes au cours de leur processus de croissance.
Le cambium vasculaire de nombreux arbres est en fait comestible. En Scandinavie, le cambium vasculaire était autrefois utilisé pour fabriquer de la farine destinée au pain de bouleau, ce qui démontre pleinement la diversité et les ressources potentielles des plantes en milieu naturel.
L’existence du cambium vasculaire est d’une grande importance pour l’évolution des plantes. Cela affecte directement le système de soutien de la plante et l’allocation des ressources, permettant aux plantes de s’adapter à divers défis environnementaux. À mesure que les arbres vieillissent, leur cambium vasculaire continue de produire davantage de xylème et de phloème, ce qui non seulement rend les arbres plus grands et plus stables, mais répond également à l’environnement de vie tridimensionnel.
Ainsi, dans les recherches futures sur les plantes, le potentiel du cambium vasculaire révélera-t-il davantage de secrets sur la croissance des plantes ?