Les virus à ARN positif, ou virus à ARN +ss, sont une famille de virus dotés de génomes simple brin de sens positif composés d'acide ribonucléique (ARN). Contrairement à d'autres virus, le génome du brin positif peut être traduit directement sous forme d'ARN messager (ARNm) et traduit en protéines virales par les ribosomes de la cellule hôte. Ces virus ne codent généralement que pour quelques gènes, dont le plus important est l’ARN polymérase ARN-dépendante (RdRp), une enzyme clé utilisée dans le processus de réplication du génome.
Les génomes des virus à ARN à brin positif sont relativement courts, généralement entre trois et dix gènes, mais les génomes des coronavirus sont les plus grands connus, atteignant une longueur de 27 à 32 kilobases.
Dans ces virus, la machinerie de traduction hautement perméable des cellules hôtes redirige souvent la synthèse des protéines des cellules entières vers la production de protéines virales. Cela permet au virus d’exploiter efficacement les ressources de la cellule hôte afin de se reproduire.
De nombreuses études ont montré que les virus à ARN à brin positif possèdent d'importantes capacités de recombinaison génétique. Lorsque deux génomes viraux existent simultanément dans la même cellule hôte, une recombinaison se produit. Cette recombinaison est assez courante parmi les virus à ARN +ss et pourrait devenir l’un des moteurs importants de l’évolution virale et de la structure du génome.
Ces virus s'adaptent à l'environnement par recombinaison génétique, compensent les dommages causés au génome et, dans certains cas, provoquent de nouvelles épidémies d'infection.
Par exemple, dans la famille des Coronaviridae, la recombinaison est également assez courante, ce qui a un impact direct sur l'émergence de maladies épidémiques. La recombinaison connue montre que ces virus sont capables d'exploiter la machinerie de traduction de l'hôte pour acquérir des capacités de reproduction plus efficaces et ainsi survivre dans de nouveaux environnements.
Les virus à ARN à brin positif sont principalement divisés en trois phylums : Kitrinoviricota, Lenarviricota et Pisuviricota. Chaque phylum possède ses propres catégories, comme le supergroupe des alphavirus et des flavivirus de Kitrinoviricota, qui sont répandus chez les plantes et les insectes.
Dans le système de classification de Baltimore, les virus à ARN positif sont classés dans la catégorie IV, principalement en fonction de leur méthode de synthèse de l'ARNm.
Le phylum Lenarviricota contient principalement des catégories qui infectent les procaryotes, tandis que le phylum Pisuviricota contient de nombreux virus qui infectent les plantes, les animaux, les champignons et les protistes. La diversité de ces virus démontre l’adaptabilité et le potentiel évolutif des virus à ARN à brin positif chez différents hôtes.
Avec les progrès de la science et de la technologie, les humains ont une compréhension de plus en plus profonde des virus. Par exemple, après avoir analysé les capacités de recombinaison des virus à ARN, les scientifiques ont révélé comment ces mécanismes pouvaient être exploités pour développer de nouveaux vaccins et stratégies antivirales. Ce type de recherche peut non seulement aider les humains à mieux comprendre le comportement des virus, mais aussi à répondre efficacement aux nouvelles épidémies en cas d’urgence.
Les recherches futures doivent non seulement mener une exploration approfondie de la manière d'inhiber la réplication et l'infection des virus, mais doivent également reconnaître que la capacité de recombinaison de ces virus peut modifier leur pathogénicité et leur transmissibilité. Une telle compréhension est essentielle pour la santé publique alors que nous sommes confrontés au nouveau coronavirus ou à d’autres maladies infectieuses.
Alors, quels défis ou opportunités les secrets cachés derrière ces gènes apporteront-ils à notre santé et notre sécurité futures ?