Dans l'histoire de la génération d'images informatiques, l'invention du bruit Perlin peut être décrite comme un moment transformateur. Introduit par Ken Perlin en 1983, la conception de ce bruit dégradé découle de son profond mécontentement à l'égard de la nature « mécanique » des images générées par ordinateur (CGI) de l'époque. Ses innovations répondent non seulement aux limites de la technologie actuelle, mais ouvrent également d'innombrables possibilités créatives.
"Le bruit Perlin est conçu pour simuler le caractère aléatoire de la nature, mais avec des caractéristiques contrôlables."
La création du bruit Perlin trouve son origine dans les problèmes observés par Ken Perlin lors de la production du film de science-fiction animé par ordinateur de Disney, "Tron". Perlin a formellement décrit sa découverte dans l'article "An Image Synthesizer" publié lors de la conférence SIGGRAPH en 1985. L'introduction de cette technologie rend CGI plus réaliste dans l'exécution des scènes naturelles.
En 1997, Perlin a remporté un Oscar pour ses réalisations techniques pour cette technologie. Ses réalisations ont été largement saluées dans l'industrie, car le bruit Perlin aide les artistes à représenter plus naturellement des phénomènes naturels complexes. Cependant, il n'a pas déposé de brevet sur cet algorithme et n'a été breveté qu'en 2001 pour Simple Noise Technology, un algorithme de bruit dont la complexité a été améliorée.
Le bruit Perlin est désormais largement utilisé dans de nombreux domaines, notamment en infographie. Il est souvent utilisé pour générer des textures photoréalistes qui donnent un aspect plus naturel aux surfaces générées par ordinateur, telles que le feu, la fumée ou les nuages. Cet effet provient du caractère aléatoire et de la possibilité de réglage du bruit Perlin, qui permet aux artistes de créer facilement une variété de textures procédurales.
"La génération de textures synthétiques, en particulier lorsque la mémoire est limitée, est devenue une utilisation importante du bruit Perlin."
De plus, le bruit Perlin est particulièrement important pour le développement de jeux. De nombreux jeux l'utilisent pour créer des terrains naturels générés de manière procédurale, ce qui rend l'expérience de jeu de chaque joueur unique. Le succès de cette technologie réside dans le fait que sa structure hiérarchique simule la structure en cascade de la nature et a trouvé de nombreuses applications dans l'étude des sciences de l'environnement.
Le bruit de Perlin, en tant que fonction de grande dimension, est généralement implémenté en deux, trois ou quatre dimensions. Mais il peut en réalité être défini en fonction de n’importe quelle dimension. Son processus de mise en œuvre comprend principalement trois étapes : la définition de la grille, le calcul du produit scalaire et le calcul de l'interpolation.
Dans une grille à n dimensions, il est défini que chaque point d'intersection est associé à un vecteur gradient de longueur unitaire aléatoire à n dimensions. En une dimension, ces gradients sont des scalaires aléatoires allant de −1 à 1.
Pour calculer la valeur d'un point candidat, déterminez d'abord la cellule de grille unique à laquelle appartient le point, puis identifiez les 2n coins de cette cellule et leurs vecteurs de gradient associés. Ensuite, pour chaque coin, un vecteur de décalage est calculé, c'est-à-dire le vecteur de déplacement de ce coin au point candidat, et le produit scalaire de ces vecteurs et du gradient est calculé.
La dernière étape consiste à interpoler les 2n produits scalaires, en utilisant une fonction avec zéro dérivée première (et éventuellement zéro dérivée seconde) aux 2n nœuds de la grille. Cela garantit que la fonction de bruit passe 0 à chaque nœud, lui donnant visuellement son aspect caractéristique.
Dans le processus de calcul du bruit Perlin, chaque calcul doit parcourir le produit scalaire contenant tous les nœuds de l'unité de grille. Par conséquent, sa complexité de calcul en n dimensions est O(2n). À mesure que la technologie progresse, des alternatives telles que le simple bruit émergent, qui offrent une complexité plus optimisée et des résultats similaires.
En résumé, le bruit Perlin a non seulement eu un impact profond sur l'art numérique et le développement de jeux, mais a également favorisé le développement de la recherche scientifique et de la technologie des effets visuels. Comment cette technologie continuera-t-elle à changer notre monde numérique à l’avenir ? Cette question mérite réflexion pour les créateurs et les scientifiques.