Au Canada, les communautés autochtones sont depuis longtemps confrontées à des problèmes d'eau potable, et de nombreuses communautés continuent d'être touchées par des avertissements concernant l'eau potable. Depuis novembre 2015, 144 avis à long terme concernant l'eau ont été levés, mais 28 restent en vigueur dans 26 communautés. Selon des enquêtes menées par Santé Canada et d'autres organisations compétentes, les principales raisons des avertissements concernant l'eau potable comprennent la désinfection, les pannes d'équipement et la qualité microbienne.
Ces avertissements concernant l'eau potable sont généralement émis en raison d'un mauvais fonctionnement du système d'approvisionnement en eau, tel qu'une panne d'équipement qui empêche la qualité de l'eau de répondre aux exigences.
Au Canada, le problème à long terme de l'eau potable n'est pas un problème nouveau. Depuis 1977, plusieurs gouvernements fédéraux ont étudié et investi dans cette question. Cependant, pour un certain nombre de raisons, les problèmes liés aux infrastructures d’eau et d’assainissement n’ont jamais été fondamentalement résolus, ce qui a conduit à l’émission d’avertissements à long terme concernant l’eau potable. Beaucoup de ces communautés dépendent de systèmes de traitement de l'eau plus anciens, et lorsque les systèmes tombent en panne ou ne sont pas correctement entretenus, la sécurité de l'eau potable de la communauté est menacée.
Tant que les infrastructures ne seront pas améliorées, il sera impossible d'ajouter des logements à la communauté.
De 1996 à 2015, les contraintes de financement fédéral ont limité la croissance du budget du ministère des Affaires indiennes et du Nord à 2 pour cent, indépendamment de la croissance démographique, de l'inflation ou de la demande. Cette politique n'a pas subi de changements majeurs au cours des mandats de plusieurs premiers ministres, ce qui a sans aucun doute aggravé le problème de l'eau potable des peuples autochtones.
Selon un rapport de Human Rights Watch, le Canada est un pays riche au monde et la plupart des Canadiens bénéficient d'une eau potable sûre et abordable. Cependant, l'eau potable de nombreux peuples autochtones est contaminée, difficile d'accès et même parce que. de mauvais systèmes de traitement. Il existe un risque de dysfonctionnement. Surtout pour certaines communautés, la qualité de l’eau potable ne peut être garantie en raison du manque d’équipements et de professionnels appropriés. Par exemple, la Première Nation Neskantaga est soumise à un avis d’ébullition des boissons depuis 1995.
Certaines communautés éloignées, comme la Première Nation de Shoal Lake 40, sont soumises à des avis d'eau potable à long terme depuis 2006, ce qui reflète la mauvaise infrastructure dans ces régions.
En 2016, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a promis dans son discours politique de cette année-là d'allouer 4,6 milliards de dollars canadiens pour améliorer les infrastructures de qualité de l'eau des peuples autochtones, dans l'espoir d'améliorer fondamentalement les problèmes d'eau potable de ces communautés. Par la suite, le gouvernement a alloué plus de 3,5 milliards de dollars aux infrastructures d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées, réparant, agrandissant ou remplaçant diverses infrastructures. Mais de nombreuses communautés sont toujours confrontées à des avis continus concernant l’eau potable.
En janvier 2024, 144 avertissements à long terme concernant l'eau potable ont été levés, mais 28 sont toujours en vigueur, ce qui indique que les travaux d'amélioration doivent encore être renforcés. Surtout en Ontario et dans certaines autres provinces, l'état des avertissements à long terme concernant l'eau potable montre que les sociétés autochtones ont encore du mal à relever le défi de l'amélioration de la qualité de l'eau.
Dans la plupart des communautés autochtones, des situations de crise surviennent en raison du manque d'équipement de traitement de l'eau ou de formation technique nécessaire. Cela affecte non seulement leur qualité de vie, mais constitue également une menace pour leur santé. Pendant ce temps, chaque fois qu'une nouvelle source d'eau montre des signes de problèmes, les résidents locaux doivent à nouveau faire face aux graves répercussions des anciens avertissements.
Par exemple, le cas de la Première Nation de Bearskin Lake montre que la séparation et le traitement des eaux usées et la qualité de l'eau potable dans la communauté ne sont pas parfaits, ce qui exacerbe encore le dilemme de l'eau potable.
Cependant, à mesure que le gouvernement et le public accordent une attention croissante aux problèmes de qualité de l'eau des peuples autochtones, il peut y avoir de l'espoir pour l'avenir. L’appel à l’amélioration des infrastructures émanant de tous les horizons est clair, non seulement pour la sécurité de l’eau potable, mais aussi pour les droits de l’homme. Pour ces communautés longtemps négligées, avec la promotion de politiques et la mise en œuvre d’actions concrètes, il peut y avoir un espoir d’éliminer progressivement ce problème.
Alors, que peut chacun de nous faire pour améliorer cette situation ?