Les mesures préventives dans les soins de santé sont souvent au centre des discussions aux États-Unis, et le U.S. Preventive Services Task Force (USPSTF) est « l’arme secrète » qui influence ces discussions. Ce groupe d'experts indépendants évalue et recommande systématiquement divers services cliniques préventifs fondés sur des données scientifiques. Ses travaux entraînent des changements dans les soins de santé, affectant les examens médicaux de millions de personnes.
Le groupe de travail des services de prévention des États-Unis est un groupe de bénévoles composé d'experts en soins primaires et en prévention qui évalue l'efficacité de divers examens médicaux, conseils et médicaments préventifs pour les adultes et les enfants sans symptômes.
L'USPSTF est chargé d'évaluer les preuves scientifiques pour déterminer l'efficacité de la médecine préventive, qui couvre des domaines tels que le dépistage, le conseil et les conseils médicaux. Au cours de son processus d’évaluation, l’USPSTF n’utilise pas le coût comme indicateur d’évaluation, ce qui constitue l’une des principales différences entre elle et les autres institutions médicales.
L'USPSTF déclare explicitement que ses recommandations ne prennent pas en compte le rapport coût-efficacité et que les patients ne seront pas tenus de payer pour les services qu'elle recommande, ni aux compagnies d'assurance ni aux patients.
Dans son évaluation de diverses interventions préventives, l'USPSTF a conclu que certaines présentent des avantages nets significatifs pour la population générale, tels que :
Au cours des dernières années, l’USPSTF a apporté un certain nombre de modifications à ses recommandations en matière de dépistage du cancer du sein. Par exemple, en 2009, il a été recommandé aux femmes de passer une mammographie tous les deux ans à partir de 50 ans. Cette recommandation a suscité de nombreux débats et, en 2024, alors que les taux de diagnostic du cancer du sein ont augmenté, en particulier chez les femmes noires aux États-Unis, l’USPSTF a abaissé l’âge du début du dépistage à 40 ans. Ce changement reflète la sensibilité du groupe aux préoccupations croissantes en matière de santé.
Dans ses dernières recommandations de 2018, l'USPSTF a déclaré que les hommes âgés de 55 à 69 ans devraient décider de subir ou non un dépistage de l'antigène prostatique spécifique (PSA) en fonction de leur situation individuelle. Cela reflète l’importance accordée aux droits des patients et au processus de consultation du médecin, et signifie également que les considérations individuelles deviennent de plus en plus importantes dans les bilans de santé.
Contexte historiqueLe groupe de travail des services de prévention des États-Unis a été créé en 1984 dans le but initial de développer un ensemble de contenus d'examens de santé réguliers appropriés pour les médecins de soins primaires. Au fil du temps, le groupe a commencé à mettre à jour ses recommandations en fonction des dernières recherches scientifiques pour s’adapter à l’évolution des temps.
Ces changements reflètent l'évolution de la compréhension et de la stratégie des bilans de santé et soulignent un point important : les bilans de santé ne sont pas seulement des prescriptions du passé, mais un processus scientifique en évolution. Votre bilan de santé doit également évoluer avec le temps. S'adapter à ces changements des changements ?