Les particules alpha, également appelées rayons alpha ou rayonnement alpha, sont composées de deux protons et de deux neutrons et ont exactement les mêmes propriétés que le noyau d'hélium-4. Ils sont généralement produits lors de la désintégration alpha, mais peuvent également l’être par d’autres moyens. La source des particules alpha et leurs dangers potentiels ont attiré beaucoup d'attention dans la communauté scientifique, ce qui en fait une « menace furtive ».
Le nom de la particule alpha vient de la première lettre de l'alphabet grec α. Leurs symboles sont α ou α2+. Ces particules sont produites à 4 % de la vitesse de la lumière avec une énergie cinétique d’environ 5 MeV et sont hautement ionisantes en termes de profondeur de pénétration, ne pénétrant généralement que quelques centimètres d’air ou de peau humaine.
Les particules alpha sont considérées comme l'une des formes de rayonnement les plus destructrices de l'univers et peuvent causer de graves dommages si elles pénètrent dans le corps humain.
En ce qui concerne leurs sources de génération, la source la plus courante de particules alpha est le processus de désintégration alpha d'éléments lourds tels que l'uranium et le thorium. Au cours de ce processus, l'atome libère des particules alpha, réduisant son nombre de masse de 4 et son numéro atomique de 2, se transformant ainsi en un nouvel élément.
En raison de la plage d'absorption des particules alpha et de leur incapacité à pénétrer la peau humaine, elles ne constituent généralement pas une menace pour la vie. Cependant, une fois qu’il pénètre dans le corps humain, les dommages seront dévastateurs. Les particules alpha peuvent causer d’énormes dommages chromosomiques, qui peuvent être jusqu’à 20 fois plus importants que les autres formes de rayonnement.
La recherche montre que le risque potentiel de cancer des particules alpha est comparable à l'ingestion de la même dose de rayonnement gamma, ce qui démontre pleinement la nature sous-estimée de ses dangers cachés.
Par exemple, le radionucléide polonium-210 émis par les particules alpha a été clairement associé au cancer du poumon et de la vessie chez les fumeurs. L'assassinat du dissident russe Litvinenko par le polonium 210 en 2006 est un cas réel de sa fatalité pour l'homme, qui a révélé en outre les propriétés terrifiantes des particules alpha.
En plus d'être une menace cachée, les particules alpha jouent également un rôle important dans les domaines scientifique, technologique et médical. Par exemple, certains détecteurs de fumée contiennent une petite dose de polonium-241, un émetteur alpha, et utilisent des particules alpha pour ioniser l'air afin de détecter la fumée.
La désintégration Alfa est également utilisée pour alimenter les batteries des sondes spatiales, et ces applications dépendent de ses propriétés relativement sûres et stables.
Dans le domaine médical, le rayonnement alpha est utilisé pour traiter certains cancers en l'appliquant précisément aux tumeurs grâce à des thérapies spécialisées. Le développement de ces technologies permet aux scientifiques d’exploiter l’énergie des particules alpha pour lutter contre le cancer, démontrant ainsi ses applications positives potentielles.
En résumé, les particules alpha ont attiré une large attention et de nombreuses discussions au sein de la communauté scientifique en raison de leur double nature. Cachées dans la vie quotidienne, que ce soit en tant que menace potentielle pour la santé ou dans le cadre d’une technologie de pointe, les particules alpha sont sans aucun doute un phénomène qui mérite une étude plus approfondie. Après avoir compris leurs caractéristiques et leurs impacts potentiels, faut-il rester vigilant face à cette « menace invisible » ?