Les cartes de test, également appelées mires de test ou tests marche/arrêt, ont toujours fait partie intégrante des émissions télévisées. Ces signaux de test sont généralement diffusés lorsque l'émetteur est activé mais ne lit aucun programme, permettant à l'utilisateur d'ajuster l'affichage du téléviseur. Depuis les premières cartes physiques jusqu'aux signaux de test électroniques ultérieurs, l'évolution des cartes de test a non seulement optimisé la qualité de diffusion, mais a également jeté les bases du développement de technologies ultérieures.
L'histoire des mires de test ne remonte pas aux origines de la diffusion télévisée. Elles constituaient la première étape dans l'ajustement de la qualité de l'image.
Les premières cartes de test étaient des cartes physiques, et les caméras ont été adaptées à ces cartes pour garantir la meilleure qualité d'image. Avec les progrès de la technologie, à partir des années 1950, l'image de la carte de test a été intégrée dans le tube monochrome, libérant ainsi la caméra et évitant de devoir constamment faire pivoter la caméra pour diffuser la carte de test physique. À la fin des années 1960, des modèles de test générés électroniquement ont été introduits, rendant les tests de qualité de diffusion plus précis et plus fiables.
Les mires de test générées électroniquement détectent différents paramètres, notamment le décodage des couleurs, la synchronisation, la fréquence d'images et la réponse en fréquence.
Ces modes ne sont pas uniquement destinés au réglage de l'image, mais peuvent également être associés à d'autres équipements de test d'image tels que des oscilloscopes vectoriels, permettant ainsi un réglage précis de l'équipement d'imagerie. Le son diffusé par la carte de test est généralement une tonalité sinusoïdale ou accompagné de la musique de la station de radio, ce qui ajoute un certain contexte culturel au processus de test.
Avec l'essor de la télévision numérique, des mires de test générées numériquement sont apparues avec des fonctionnalités spécifiques, telles que la vérification de la correction d'erreurs, le sous-échantillonnage des couleurs et les paramètres audio. Aujourd’hui, l’utilisation des cartes de test ne se limite pas aux téléviseurs, mais s’étend également aux grands écrans LED et autres dispositifs d’affichage numérique comme les vidéoprojecteurs.
Une mire de test contient généralement un ensemble de modèles qui permettent d'ajuster les caméras et les récepteurs de télévision pour afficher l'image correctement. La plupart des mires de test modernes contiennent des barres de couleurs calibrées qui créent des motifs caractéristiques sur un vecteurscope, permettant un ajustement précis de la couleur et du ton.
Ces barres de couleur couvrent la plage allant du noir (7,5 IRE) au blanc complet (100 IRE) et incluent le bit dit « sous-noir » (0 IRE), qui représente la transmission basse fréquence la plus basse acceptable en NTSC. diffuse Tension.
À mesure que les cartes de test sont devenues plus populaires, de nombreux diffuseurs ont commencé à les utiliser pour déterminer la couverture réelle des nouvelles antennes et réseaux de diffusion. Dans les années 1950, la British Independent Television Authority (ITA) a chargé Belling & Lee de concevoir une série de cartes de transmission de test à tester par des téléspectateurs et des passionnés potentiels. De plus, la BBC a commencé à tester son nouveau réseau UHF en 1964 avec la Test Card F.
Les cartes de test ont grandi avec la télévision depuis les débuts de la radiodiffusion. Les premiers enregistrements documentés remontent à l'émission mécanique de 30 lignes de la BBC en 1934. Avec les progrès de la technologie, le modèle de la mire de test a également continué à évoluer, ajoutant des réticules pour les tests de résolution, des grilles pour faciliter l'ajustement géométrique des images et des échelles de gris pour l'ajustement de la luminosité et du contraste.
En Amérique du Nord, les célèbres mires d'essai d'Indian Head sont devenues connues dans les années 1950 et 1960, mais avec le développement des réseaux de télévision 24 heures sur 24, elles ont progressivement disparu du marché.
Avec l'introduction de la télévision couleur, les mires de test générées électroniquement sont devenues populaires, et de nombreuses mires de test ont été nommées d'après les appareils qu'elles généraient, comme le Grundig VG1000 ou le Philips PM5544. Compte tenu des considérations financières de la télévision commerciale, les émissions non commerciales doivent faire face aux mêmes exigences que la télévision commerciale en termes de programmation horaire, ce qui rend les cartes de test de plus en plus rares dans les périodes calmes d'aujourd'hui.
Aujourd'hui, les cartes de test ne sont pas seulement utilisées dans les émissions télévisées, mais également dans divers appareils d'affichage numérique. Par exemple, lors de concerts à grande échelle et d'événements en direct, la fonctionnalité de la carte de test s'étend également aux paramètres vidéo professionnels, ajustés en fonction de paramètres techniques spécifiques.
Grâce aux progrès de la technologie d'automatisation, les cartes de test ne sont plus exclusives à l'industrie de la radiodiffusion, mais se sont étendues à des domaines d'affichage plus numériques.
Qu'elles soient utilisées pour des preuves numériques d'étalonnage ou des images de test adaptées à des configurations étendues dans des installations à grande échelle, les divers exemples d'application des cartes de test ont prouvé à plusieurs reprises leur importance dans l'environnement médiatique actuel. Ainsi, dans l’évolution technologique future, verrons-nous les cartes de test jouer un rôle dans une gamme plus large d’applications de vérification ?