À mesure que la vie humaine moderne évolue, nous passons environ 90 % de notre temps à l’intérieur. Cela fait de la qualité de l’air intérieur (QAI) un problème de santé critique. Selon l’Organisation mondiale de la santé, une qualité de l’air intérieur sous-optimale peut entraîner toute une série de problèmes de santé, notamment des problèmes respiratoires, un déclin cognitif et même la mort. À cette fin, nous devons acquérir une compréhension plus approfondie des sources, des principaux composants et des effets de la pollution de l’air intérieur sur la santé.
De nombreuses études ont montré que la pollution de l’air intérieur constitue un défi majeur pour la santé publique mondiale, en particulier dans les pays en développement.
Les sources courantes de pollution de l’air intérieur comprennent : la fumée secondaire, la pollution de l’air libérée par la combustion de carburant, le radon, les moisissures et autres allergènes, le monoxyde de carbone, les composés organiques volatils (COV), les particules, etc. Plus la qualité de l’air intérieur est mauvaise, plus le risque pour la santé humaine est élevé. Par exemple, l’Organisation mondiale de la santé estime qu’environ 3,8 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées à la pollution de l’air intérieur, notamment de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et de cancer du poumon.
La pollution de l'air intérieur provient généralement de plusieurs facteurs, qui peuvent être principalement divisés en plusieurs catégories :
Les processus de cuisson et de chauffage en intérieur sont l’une des principales sources de pollution de l’air intérieur. Par exemple, cuisiner avec des combustibles traditionnels à base de bois, de charbon ou de biomasse libère souvent des fumées nocives et des particules, des polluants qui constituent une menace directe pour la santé.
2. Composés organiques volatils (COV)De nombreux nettoyants ménagers, peintures et matériaux de construction courants peuvent libérer des composés organiques volatils, qui sont généralement présents à des concentrations plus élevées à l'intérieur qu'à l'extérieur et peuvent provoquer divers problèmes de santé, notamment une irritation des yeux, du nasopharynx et des lésions du système nerveux. .
3. Moisissures et bactériesLa croissance des moisissures est plus fréquente dans les environnements humides. Les spores libérées par ces moisissures peuvent provoquer des réactions allergiques et, dans les cas graves, même conduire à des maladies respiratoires chroniques.
Presque tous les environnements intérieurs contiennent des allergènes potentiels, en particulier pour les personnes allergiques.
Des études ont montré que la qualité de l’air intérieur est étroitement liée à divers problèmes de santé. Selon les données, l’exposition à une mauvaise qualité de l’air intérieur augmente le risque de crises d’asthme et peut entraîner un syndrome de mort subite néonatale. Plus choquant encore, les enfants qui vivaient dans un environnement avec des moisissures avaient un risque 50 % plus élevé de développer de l’asthme que les autres enfants.
Une exposition à long terme à de mauvaises conditions d’air intérieur peut provoquer des effets aigus sur la santé, tels que des maux de tête, de la toux, des maux de gorge et des démangeaisons oculaires.
Une exposition à long terme à une mauvaise qualité de l’air peut entraîner des maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires et le cancer du poumon. Le rapport de l’OMS souligne qu’en 2019, 86 millions d’années de vie en bonne santé ont été perdues à cause de la pollution de l’air intérieur.
Si vous savez à quel point il est important de maintenir une bonne qualité de l’air intérieur, pourquoi ne pas commencer à penser à votre environnement domestique dès aujourd’hui ?
Tout le monde peut prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air intérieur :
En résumé, la qualité de l’air intérieur affecte non seulement notre qualité de vie, mais affecte également directement notre santé. Face à des risques aussi élevés et à des données aussi alarmantes, ne devrions-nous pas prêter davantage attention à notre espace de vie et à chaque bouffée d’air que nous respirons ?