Dans le domaine de l’analyse de la qualité de l’eau, la demande chimique en oxygène (DCO) est un indicateur important qui peut révéler rapidement la teneur en matière organique oxydable de l’eau. Parmi eux, le chromate de potassium (K2Cr2O7) est devenu un produit chimique « star » indispensable. Mais ce n’est pas tout : le processus de réaction chimique du chromate de potassium révèle également les mystères de la chimie environnementale. Découvrons ensemble la réaction chimique qui se cache derrière !
La demande chimique en oxygène (DCO) reflète le potentiel d’oxydation de la matière organique dans l’eau, et son processus de test est lié au développement de la protection de l’environnement et de la gestion des ressources en eau.
La DCO est un indicateur important pour déterminer les polluants organiques dans l'eau, en particulier dans les eaux de surface ou les eaux usées. La valeur de la DCO est directement liée à la qualité de l'eau. Il permet non seulement d’évaluer l’efficacité du traitement des eaux usées, mais montre également l’impact potentiel des émissions sur les plans d’eau environnants. Le principe de mesure repose sur le fait que presque tous les composés organiques peuvent être complètement oxydés en dioxyde de carbone dans des conditions acides. La quantité d’oxygène requise dans ce processus constitue la base de la mesure de la DCO.
En tant qu'oxydant puissant, le chromate de potassium présente une capacité oxydante extrêmement forte dans un environnement acide. Une opération courante consiste à créer un environnement acide en ajoutant de l’acide sulfurique, afin que le chromate de potassium puisse réagir efficacement avec la matière organique de l’échantillon d’eau et finalement produire une grande quantité de Cr3+. Dans le test, nous utilisons la quantité de Cr3+ générée pour refléter indirectement la teneur en matière organique de l’échantillon d’eau.
La présence de chromate de potassium fait du test DCO un choix efficace et fiable dans l’analyse moderne de la qualité de l’eau.
Pour garantir que toute la matière organique soit complètement oxydée, un excès de chromate de potassium est maintenu pendant le test. Une fois la réaction terminée, le chromate de potassium restant doit être mesuré pour garantir que la quantité de Cr3+ puisse être calculée avec précision. Cela implique généralement un titrage avec du sulfate d'ammonium ferreux (FAS) et l'ajout de l'indicateur redox cétone de nickel ferrique, qui change de couleur du bleu-vert au brun rougeâtre, indiquant que toute la réduction du chromate de potassium en excès a été terminée.
Lors de la réalisation de tests DCO, certaines substances inorganiques peuvent interférer avec les résultats. Les chlorures présents dans les eaux usées sont la source d’interférence la plus courante. Les chlorures réagissent avec le chromate de potassium, ce qui signifie qu’un traitement chimique supplémentaire est nécessaire pour éviter cette interférence. Du sulfate mercurique est parfois ajouté au préalable pour éliminer ces interférences et extraire une valeur DCO plus précise.
Avec l’amélioration de la sensibilisation à l’environnement, de nombreux gouvernements ont établi des normes strictes concernant la DCO des rejets d’eaux usées. En Suisse, par exemple, les eaux usées ou industrielles ne peuvent être rejetées dans l’environnement que si leur DCO est comprise entre 200 et 1 000 mg/L. Historiquement, le chromate de potassium a progressivement remplacé le permanganate de potassium, un oxydant instable qui était remis en question en raison de sa capacité oxydante inégale. La stabilité et la grande efficacité du chromate de potassium en ont fait le meilleur choix.
Les performances supérieures du chromate de potassium dans l’analyse de la qualité de l’eau en font la pierre angulaire de la protection de l’environnement et un outil important pour la recherche scientifique.
Dans l'analyse de l'eau d'aujourd'hui, le chromate de potassium simplifie non seulement le processus de test, mais améliore également la précision du test. Cela souligne l’importance de la chimie dans notre vie quotidienne. À l’avenir, pourrons-nous encore compter sur le chromate de potassium ou devrons-nous trouver des alternatives plus sûres et plus respectueuses de l’environnement ?