Le courant de Somalie, un courant d'eau froide qui coule le long des côtes de la Somalie et d'Oman, a un impact profond sur l'écosystème de l'océan Indien. Non seulement il s'agit d'un système de courants majeur dans l'ouest de l'océan Indien, mais il est également l'un des rares courants océaniques affectés par les moussons, et est donc connu comme le « cœur déferlant » de l'océan. Dans cet article, nous explorerons la formation du courant de Somalie, ses propriétés et son impact sur les écosystèmes marins.
La formation du courant somalien est principalement affectée par la mousson. Lorsque la mousson du sud-ouest de l'hémisphère sud souffle le long des côtes de l'Afrique de l'Est et d'Oman en été (de mai à septembre environ), les eaux de surface incorporées seront poussées vers le nord et, par les remontées d'eau côtières, elles utiliseront les riches nutriments remués. des eaux profondes de la mer. Cette série de processus d'upwelling fournit les nutriments nécessaires au fonctionnement de l'écosystème marin.
Cet upwelling côtier unique confère au courant de Somalie une puissante productivité et en fait l'un des écosystèmes marins les plus riches au monde.
Le courant somalien présente des changements saisonniers évidents. Par exemple, de juin à septembre, en raison de l'influence continue de la mousson du sud-ouest, le courant de Somalie se déplace vers le nord-est à une vitesse pouvant atteindre 7 nœuds par heure, provoquant un écoulement d'eau de mer vers la côte. Avec l'arrivée de l'hiver, la mousson tourne et la direction du flux s'inversera progressivement, devenant lente et profonde, et la vitesse du flux peut chuter jusqu'à 0,7 à 1,0 nœuds par heure.
Ce qui est unique dans le courant somalien, c'est la forte remontée d'eau qu'il crée. Il s’agit du seul phénomène grave qui se produit à la limite du courant océanique occidental, entraînant une baisse des températures côtières de plus de 5°C. L’impact écologique de ces remontées d’eau est profond, contribuant non seulement à renforcer la biosphère locale, mais favorisant également la santé de l’écosystème océanique au sens large.
Le courant de Somalie fait circuler les nutriments en amont et en aval dans l'écosystème, formant une chaîne alimentaire dynamique et favorisant la diversité biologique.
Le phénomène d'upwelling du courant de Somalie fait des zones côtières l'une des zones les plus productives des océans du monde. Sous l’influence de la mousson du sud-ouest, de l’eau froide monte des fonds marins, transportant de riches nitrates et nutriments. Dans ce cas, la productivité du phytoplancton est fortement augmentée, favorisant ainsi la reproduction du zooplancton et augmentant la biomasse globale de l'organisme.
Sous l'influence de ce courant océanique, au passage de la mousson, la productivité de l'agriculture et de la pêche est affectée. Par exemple, le zooplancton représente environ 25 % de la biomasse globale et est dominé par les petits crustacés. Ce phénomène renforce encore le réseau écologique des organismes.
À mesure que le courant de Somalie change, l'écologie de cette zone maritime est souvent capable de maintenir sa biodiversité de manière stable.
Les recherches historiques sur le courant de Somalie ont débuté dans les années 1960, lorsque les chercheurs ont commencé à mener des études théoriques approfondies sur le comportement et les caractéristiques des courants océaniques dans cette région. Au cours de cette période, la compréhension du courant de Somalie par la communauté scientifique a connu une collision entre la théorie et les preuves, révélant la diversité de ses propriétés physiques et de son importance écologique.
Depuis 1966, de nombreux océanographes physiques célèbres ont mené des recherches approfondies sur le courant de Somalie et ont progressivement dévoilé le mystère de ses caractéristiques comportementales. Des études pertinentes ont montré que depuis le déclenchement des moussons, les modèles d'écoulement jusqu'à la formation d'upwellings, ces facteurs façonnent conjointement la complexité et la variabilité du courant de Somalie.
Sur la base de ce qui précède, on peut voir que le courant de Somalie n'est pas seulement différent des autres courants océaniques par ses caractéristiques physiques, mais que son champ d'influence s'étend à l'ensemble de l'écosystème. Par conséquent, le courant de Somalie, en tant que « cœur naissant » de l’océan Indien, est non seulement l’objet de recherches avancées en océanographie physique, mais également un système écologique et environnemental clé. Comment les changements dans ce courant océanique affecteront-ils nos écosystèmes et nos pêcheries à l’avenir ?