Canadian Studies in Population | 2021

Does Care Count for Less? Tracing the Income Trajectories of Low Status Female Immigrant Workers in Canada, 1993–2015

 

Abstract


Canada has long relied on women from poorer countries to fill gaps in its paid care market. Yet little is known about the upward or downward trajectories of immigrant women who arrive intending to work in lower status jobs in care. Using a unique administrative dataset (the Longitudinal Immigration Database), the author estimates a series of growth curve models of employment income for 220,265 non-professional, non-managerial immigrant women working in Canada between 1993 and 2015. Results reinforce prior suggestions of a “care [wage] penalty”, as all intended care workers, besides nurse aides, fare worse over two decades in the labour market than comparable intended non-care workers. Yet entry class is also found to play a role. Women who arrive to Canada though the Live-in Caregiver Program--which has the explicit goal\xa0of providing in-home care for children, the elderly, and people with disabilities--have higher employment income than comparable immigrant women reporting the intention to work in homecare who entered via the family reunification and economic immigration streams. Le Canada compte depuis longtemps sur les femmes des pays plus pauvres pour combler les lacunes de son marché des soins rémunérés. Pourtant, nos connaissances sont limitées sur les trajectoires ascendantes ou descendantes des immigrantes qui arrivent avec l intention d occuper des emplois de statut inférieur dans le secteur des soins. À l aide d une base de données administratives uniques (la base de données longitudinale sur l immigration), l auteur estime une série de modèles de courbe de croissance du revenu d emploi pour 220 265 immigrantes non professionnelles et non gestionnaires travaillant au Canada entre 1993 et 2015. Les résultats renforcent les suggestions antérieures d un « pénalité de soins », car tous les soignants visés, outre les aides-soignantes, réussissent moins bien sur le marché du travail sur deux décennies que les travailleurs non soignants visés comparables. Pourtant, la classe d entrée joue également un rôle. Les femmes qui arrivent au Canada par le biais du Programme des aides familiaux résidants -- dont l intention explicite est de fournir des soins à domicile aux enfants, aux personnes âgées et aux personnes handicapées -- ont un revenu d emploi plusélevé que les femmes immigrantes comparables déclarant l intention de travailler dans les soins à domicile qui sont entrés via les volets du regroupement familial et de l immigration économique.

Volume None
Pages 1-29
DOI 10.1007/s42650-021-00040-4
Language English
Journal Canadian Studies in Population

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