Medecine Et Maladies Infectieuses | 2019

Détection d’ARN et d’ADN du VIH-1 dans les fluides génitaux de personnes passant d’une trithérapie à une bi- ou monothérapie : résultats agrégés de deux essais contrôlés et randomisés

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Abstract


Introduction De plus en plus de patients beneficient de strategies antiretrovirales allegees, pourtant nous ne disposons que de tres peu de donnees sur la presence du VIH dans les secretions genitales sous de tels schemas. Implementer les donnees est indispensable pour s’assurer que les schemas alleges n’augmentent pas le risque de transmission sexuelle. Materiels et methodes Nous avons agrege les sous-etudes genitales de deux essais cliniques randomises evaluant des allegements therapeutiques. Dans Etude1\xa0les participants etaient randomises 1\xa0:1\xa0pour poursuivre abacavir/lamivudine/dolutegravir ou alleger par dolutegravir. Dans Etude2\xa0les participants etaient randomises 1\xa0:1\xa0pour poursuivre tenofovir/emtricitabine\xa0+\xa03e agent ou alleger par tenofovir/emtricitabine. Les participants dont l’ARN-VIH plasmatique restait\xa0 Resultats Soixante-quatre participants (35\xa0hommes, 29\xa0femmes) ont ete inclus\xa0: 32\xa0dans Etude2 (16\xa0bitherapies, 16\xa0tritherapies) et 32\xa0dans Etude1 (16\xa0monotherapies, 16\xa0tritherapies). Au total, 32\xa0participants ont ete inclus dans le groupe allegements et 32\xa0dans le groupe tritherapies. L’ARN VIH etait indetectable dans les fluides genitaux chez 55\xa0participants, detectable mais non quantifiable chez 1, quantifiable chez 4, ininterpretable chez 4 (inhibiteurs de PCR). L’ADN VIH etait indetectable dans les fluides genitaux chez 57\xa0participants, detectable mais non quantifiable chez 3, quantifiable chez 2, ininterpretable chez 2. Dans Etude2, 13/15 (87\xa0%) des participants evaluables sous bitherapie n’avaient pas de VIH detectable dans leur liquide genital, contre 14/15 (93\xa0%) sous tritherapie (p\xa0=\xa01,0). Dans Etude1\xa0ce chiffre etait de 12/15 (80\xa0%) dans le groupe monotherapie contre 13/16 (81\xa0%) dans le groupe tritherapie (p\xa0=\xa01,0). Dans l’analyse groupee, une proportion similaire de participants des groupes allegements et tritherapies n’avaient pas de VIH detectable dans les fluides genitaux\xa0: 25/30 (83\xa0%) et 27/31 (87\xa0%), respectivement (p\xa0=\xa00,73). Conclusion Dans notre experience l’allegement therapeutique n’augmente pas le risque de detecter de l’ARN ou de l’ADN VIH dans les fluides genitaux des patients qui gardent une charge virale plasmatique indetectable.

Volume 49
Pages None
DOI 10.1016/J.MEDMAL.2019.04.066
Language English
Journal Medecine Et Maladies Infectieuses

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