Hyperemesis Gravidarum : une cause rare d’encéphalopathie de Wernicke

Abstract

Objectif Rapporter une observation exceptionnelle d’un hyperemesis gravidarum complique d’encephalopathie de Gayet–Wernicke. Reconnaitre les aspects en IRM de l’encephalopathie de Gayet–Wernicke. Savoir faire le diagnostic differentiel. Patients et methodes Nous rapportons un cas exceptionnel d’une patiente colligee au sein du CHU Mohammed VI Oujda. La patiente etait enceinte de 10\xa0SA et rapportait des vomissements gravidiques incoercibles pris en charge de maniere habituelle. L’installation aigue d’une symptomatologie neurologique faite de diplopie, Sd d’HTIC et lourdeur des membres inferieurs a amene a l’exploration de la patiente d’emblee par une IRM cerebro-medullaire. L’IRM realisee etait sur une machine 1,5\xa0Tesla. Le protocole realise\xa0: Sequences Echo de Spin (ES) ponderees T1\xa0et T2, Flair\xa0; en T2\xa0Echo de gradient, une sequence 2DTOFF sans injection de PDC, des sequences T1, T2\xa0medullaire. Resultats L‘IRM encephalique a objective la presence des hyper signaux au niveau periaqueducal, des corps mamillaires, du chiasma optique, autour du 3eme ventricule, des deux thalami tres evocatrice d’une EGW. Discussion L’IRM cerebrale presente un interet primordial pour le diagnostic de l’EGW. Il convient d’evoquer cette encephalopathie devant toutes manifestations neurologiques chez une patiente enceinte avec hyperemesis gravidarum afin d’eviter des sequelles irreversibles. Neanmoins, il faut garder a l’esprit les principaux diagnostics differentiels\xa0: accident vasculaire cerebral, thrombose veineuse profonde, maladie de Creutzfeldt–Jakob, encephalite a Cytomegalovirus, un lymphome.