Hormones and Behavior | 2019

Testosterone, fathers as providers and caregivers, and child health: Evidence from fisher-farmers in the Republic of the Congo

 
 
 
 

Abstract


Abstract Les mâles des espèces vertébrées où il existe des soins biparentaux sont souvent confrontés à faire des compromis entre l’investissement dans l’accouplement et les efforts parentaux. Parmi ces mâles, la testostérone est fréquemment élevée pendant l’accouplement et la compétition et plus réduite lorsque les hommes aident à élever leurs enfants. Ces patterns physiologiques peuvent être adaptatifs, ce qui augmente le succès reproducteur (fitness) des hommes grâce à un investissement dans leurs enfants. Cependant, pour certaines espèces, y compris les humains, la parentalité indirecte profite souvent aux enfants, mais peut également impliquer une compétition masculine et un comportement à risque, et peut‐être facilitée par un taux élevé de testostérone. Malgré les fonctions adaptatives potentielles des réponses biologiques dans l’investissement paternel, presque aucune étude sur les mammifères n’a tenté d’établir un lien entre la testostérone des pères et la descendance (offspring outcomes) et c’est aussi le cas chez les humains. Les données collectées dans une micro‐société des pêcheurs‐fermiers de la République du Congo indiquent que les pères qui ont été évalués comme les meilleurs soutiens de famille de soins par leurs pairs avaient un taux de testostérone plus élevée que les autres pères de la communauté. Cependant, les enfants dont le père avait un taux situé dans la fourchette moyenne, comparativement aux pères avec des niveaux plus élevés ou plus faibles, avaient un meilleur statut énergétique (IMC plus élevé, épaisseur du pli cutané du triceps plus important). Les soins directs et indirects des pères ont contribué à rendre compte des associations entre le profil paternel et le profil énergétique des enfants. Étant donné que les soins directs et, en particulier, les soins indirects paternels sont considérés comme importants d’un point évolutionnaire et qu’ils le demeurent dans de nombreuses sociétés contemporaines, ces résultats aident à comprendre le caractère facultatif des réponses biologiques humaines à la paternité et la pertinence de ces facteurs pour le bien‐être des enfants. HighlightsFathers’ indirect care often benefits children, including in small‐scale societies.Little is known about the biology of fatherhood in subsistence‐level settings.Fathers rated as better providers by their peers had higher testosterone (T).Children of fathers with medium‐range T were rated to have better health.Children of fathers with medium‐range T had better energetic status. Abstract Males in vertebrate species with biparental care commonly face a life history trade‐off between investing in mating versus parenting effort. Among these males, testosterone is frequently elevated during mating and competition and reduced when males help raise offspring. These physiological patterns may be adaptive, increasing males’ fitness through investments in young. However, for some species, including humans, indirect parenting often benefits young but can also involve male competition and risk‐taking behavior and may be facilitated by elevated testosterone. Despite potential adaptive functions of biological responses to invested fatherhood, few if any mammalian studies have linked fathers’ testosterone to offspring outcomes; no studies in humans have. Using data from a small‐scale society of fisher‐farmers from the Republic of the Congo, we find that fathers who were rated as better providers by their peers had higher testosterone, compared to other fathers in their community. However, children whose fathers had middle‐range T compared to fathers with higher or lower levels had better energetic status (higher BMI; greater triceps skinfold thickness). Fathers’ indirect and direct care helped to account for these associations between paternal T and children s energetic profiles. Given that human paternal direct and, especially, indirect care are thought to have been important evolutionarily and remain so in many contemporary societies, these findings help to shed light on the facultative nature of human biological responses to fatherhood and the relevance of these factors to children s well‐being.

Volume 107
Pages 35-45
DOI 10.1016/j.yhbeh.2018.09.006
Language English
Journal Hormones and Behavior

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