Studies in Religion/Sciences Religieuses | 2019

Le religieux socialement acceptable à l’école en France, au Québec et en Suisse romande

 
 

Abstract


Face à un désenchantement du monde annoncé, l’actualité déborde de manifestations religieuses et spirituelles de toutes sortes, certaines très pacifiques (la méditation pleine conscience, le yoga, le coaching de vie, etc.), d’autres très violentes (les attentats islamistes dans les grandes villes européennes et nord-américaines, la tuerie de Charlie Hebdo, celle de la mosquée de Québec, etc.). Cette actualité religieuse met très souvent l’accent sur les crispations identitaires et sur la violence qu’elles génèrent, si bien que tout un vocabulaire médiatique circonscrit ce champ symbolique du religieux : fondamentalisme, intégrisme, extrémisme, radicalisation, islamisme, terrorisme, attentat, dérives sectaires, etc. À côté ou en interaction avec ces explosions d’affirmation religieuse, le champ politique semble lui aussi marqué par un mouvement du même ordre, si l’on en croit la visibilité médiatique accordée aux populismes (de droite ou de gauche), aux mouvements d’extrême-droite, aux manifestations décomplexées des discours xénophobes et anti-migrants, anti-réfugiés, etc. Nous pourrions également placer dans ces manifestations politiques extrémistes, les discours et les gestes antimondialistes et écologistes qui vont de l’appel au boycottage de certaines marques à l’attaque en règle

Volume 48
Pages 521 - 527
DOI 10.1177/0008429819885042
Language English
Journal Studies in Religion/Sciences Religieuses

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