Women’s empowerment, intrahousehold influences, and health system design on modern contraceptive use in rural Mali: a multilevel analysis of cross-sectional survey data

Abstract

Background Persistent challenges in meeting reproductive health and family planning goals underscore the value in determining what factors can be leveraged to facilitate modern contraceptive use, especially in poor access settings. In Mali, where only 15% of reproductive-aged women use modern contraception, understanding how women’s realities and health system design influence contraceptive use helps to inform strategies to achieve the nation’s target of 30% by 2023. Methods Using household survey data from the baseline round of a cluster-randomized trial, including precise geolocation data from all households and public sector primary health facilities, we used a multilevel model to assess influences at the individual, household, community, and health system levels on women’s modern contraceptive use. In a three-level, mixed-effects logistic regression, we included measures of women’s decision-making and mobility, as well as socio-economic sources of empowerment (education, paid labor), intrahousehold influences in the form of a co-residing user, and structural factors related to the health system, including distance to facility. Results Less than 5% of the 14,032 women of reproductive age in our study used a modern method of contraception at the time of the survey. Women who played any role in decision-making, who had any formal education and participated in any paid labor, were more likely to use modern contraception. Women had three times the odds of using modern contraception if they lived in a household with another woman, typically a co-wife, who also used a modern method. Compared to women closest to a primary health center, those who lived between 2 and 5 km were half as likely to use modern contraception, and those between 5 and 10 were a third as likely. Conclusions Despite chronically poor service availability across our entire study area, some women—even pairings of women in single households—transcended barriers to use modern contraception. When planning and implementing strategies to expand access to contraception, policymakers and practitioners should consider women’s empowerment, social networks, and health system design. Accessible and effective health systems should reconsider the conventional approach to community-based service delivery, including distance as a barrier only beyond 5 km. Contexte Au Mali, où seulement 15% des femmes en âge de procréer utilisent les contraceptifs modernes, la compréhension des réalités des femmes et de la conception du système de santé aident à éclairer les stratégies pour atteindre l’objectif national de 30% d’ici 2023. Méthodes En utilisant les données d’enquête de base d’un essai randomisé en grappes, avec la géolocalisation précise de tous les ménages et centres de santé publiques, nous avons utilisé un modèle à plusieurs niveaux pour évaluer l’influence de l’individu, du ménage, de la communauté et du système de santé sur l’utilisation de la contraception moderne. Nous avons utilisé la régression logistique à effets mixtes pour mesurer l’autonomisation et ses sources socio-économiques (éducation, travail rémunéré), les influences intra-ménages sous forme d’une utilisatrice co-résidante et les facteurs structurels liés au système de santé. Résultats Moins de 5% des 14 032 femmes en âge de procréer utilisaient la contraception moderne au moment de l’enquête. Les femmes jouant un rôle dans la prise de décision, celles ayant une éducation formelle, un travail rémunéré, étaient plus susceptibles d’utiliser les contraceptifs modernes. Les femmes avaient trois fois plus de chances de faire la contraception moderne si elles vivaient dans un ménage avec une autre femme, généralement une coépouse, qui utilisait une méthode moderne. Comparées aux femmes les plus proches d’un centre de santé, celles qui vivaient entre 2 and 5 kilomètres étaient deux fois moins susceptibles d’utiliser un contraceptif moderne et celles entre 5 and 10 étaient plus susceptibles dans un tiers des cas. Conclusions Malgré une faible disponibilité des services dans toute la zone d’étude, certaines femmes—même celles en cohabitation—ont pu surmonter les barrières à l’utilisation des contraceptifs modernes. Lors de la planification et de la mise en œuvre de stratégies pour élargir l’accès à la contraception, les décideurs et les praticiens devraient tenir compte de l’autonomisation des femmes, des réseaux sociaux, et de la conception du système de santé. Les systèmes de santé accessibles et efficaces devraient reconsidérer l’approche conventionnelle de la prestation de services communautaires, en prenant en compte la distance même à moins de 5 kilomètres.