Canadian Journal of Public Health | 2019

Relocating to a new or pre-existing social housing unit: significant health improvements for Inuit adults in Nunavik and Nunavut

 
 
 
 
 
 
 

Abstract


Objectives In 2014–2015, over 400 social housing units were constructed in selected communities in Nunavik and Nunavut, two Inuit regions in northern Canada where housing shortages and poor quality housing are endemic and undermine population health. This paper presents results from a before-and-after study examining the effects of rehousing, i.e., relocating to a newly constructed or pre-existing social housing unit, on psychosocial health and asthma-related symptoms for Inuit adults. Methods Baseline data were collected 1–6\xa0months before, and follow-up data 15–18\xa0months after rehousing. Of the 289 participants at baseline, 186 were rehoused. Of the 169 participants eligible at follow-up, 102 completed the study. Self-reported health measures included psychological distress, perceived stress in daily life, perceived control over one’s life, and asthma-related symptoms. Data are analyzed using multilevel models for longitudinal data. Results After adjusting for age, sex, and region of residence, participants reported significantly lower levels of psychological distress and perceived stress in daily life, and improved sense of control over their lives 15 to 18\xa0months after rehousing. Participants were also significantly less likely to report asthma-related symptoms at follow-up. Conclusion Significant positive health impacts are observed for adults who relocated to newly constructed or pre-existing social housing units. Increasing investments to redress the housing situation across Inuit Nunangat is required, not only to improve living conditions but also to improve the health and well-being of the population. Objectifs En 2014-2015, plus de 400 logements sociaux ont été construits dans certaines communautés au Nunavik et au Nunavut, deux des quatre régions Inuit du nord du Canada où la pénurie de logements, et des conditions inadéquates des logements, sont endémiques et nuisent à la santé de la population. Cet article présente les résultats d’une étude pré-post qui évalue l’impact de déménager dans un logement social nouvellement construit, ou préexistant, sur la santé psychosociale et les symptômes liés à l’asthme chez des adultes Inuit. Méthodes Les données ont été recueillies entre 1 et 6 mois avant le déménagement (temps 0; t 0 ), puis au suivi entre 15 à 18 mois après le déménagement. Sur les 289 participants recrutés à t 0 , 186 ont déménagé. Sur les 169 participants éligibles au suivi, 102 ont complété l’étude. Les mesures de santé autorapportées comprennent la détresse psychologique, le stress perçu dans la vie quotidienne, le contrôle sur la vie, et les symptômes liés à l’asthme. Les données ont été analysées à l aide de modèles multiniveaux pour données longitudinales. Résultats De 15 à 18 mois suivant le déménagement, on observe une diminution significative de la détresse psychologique, du stress perçu dans la vie quotidienne, et des symptômes liés à l’asthme. On note aussi une augmentation significative de la perception du contrôle sur sa vie. Conclusion Déménager dans un logement social nouvellement construit, ou préexistant, a un effet positif et significatif sur la santé des Inuit. Augmenter les investissements pour remédier aux conditions inadéquates de logement est nécessaire, non seulement pour améliorer les conditions de vie, mais aussi pour améliorer la santé et le bien-être de la population.

Volume 111
Pages 21-30
DOI 10.17269/s41997-019-00249-6
Language English
Journal Canadian Journal of Public Health

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