Evaluation de l’empreinte carbone d’une Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND) : Cas du centre traitement et de valorisation des déchets (CTVD) sis à Polesgo (Ouagadougou)

Abstract

Résumé. Les Installations de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND) produisent du biogaz par dégradation anaérobique de la fraction organique des déchets enfouis. Ce biogaz majoritairement composé de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2), deux gaz à effet de serre, représente un enjeu environnemental majeur. Ainsi l’impact « effet de serre » engendré par une ISDND peut être évalué par son « empreinte carbone », laquelle est obtenue en quantifiant en équivalents dioxyde de carbone (éqCO2), les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), principalement le CH4 et le CO2. Cet article propose une estimation du bilan carbone du centre de traitement et de valorisation des déchets sis à Polesgo par modélisation. Cette estimation est réalisée en s’appuyant sur un modèle cinétique du premier ordre (LandGEM) qui tient compte de données in situ assurant une description suffisamment proche de la réalité. Abstract Landfill produce biogas by anaerobic degradation of the organic fraction of buried waste. This biogas mainly composed of methane (CH4) and carbon dioxide (CO2) represents a major environmental issue. Thus, greenhouse effect impact generated by a landfill can be evaluated by its carbon footprint, which is obtained by quantifying in carbon dioxide equivalents (CO2e), Greenhouse Gas (GHG) emissions, mainly CH4 and CO2. This article provides an estimate of the carbon footprint of Polesgo’s landfill by modeling. This estimate is based on a first-order kinetic model (LandGEM) that takes into account in situ data ensuring a sufficiently close description of reality.