À l'intersection des mathématiques et de la philosophie, la corne de Gabriel a attiré l'attention de nombreux chercheurs avec ses propriétés géométriques particulières. Cette forme géométrique, appelée « Corne de Gabriel », a suscité une controverse en mathématiques en raison de sa surface infinie correspondant à un volume fini, remettant en cause notre compréhension de « l'infini » et du « fini ».
Le concept de la Corne de Gabriel englobe deux propriétés contradictoires : sa surface est infinie, tandis que son volume est fini. Le phénomène a été étudié pour la première fois par le physicien et mathématicien italien Evangelista Torricelli, et ses racines remontent à la recherche mathématique du XVIIe siècle. Torricelli a exploré pour la première fois cette géométrie opposée dans son essai De solido hyperbolico acuto, et son travail a servi de référence importante pour les mathématiciens ultérieurs.
La Corne de Gabriel est un objet tridimensionnel présenté sous la forme d'une image, générée en faisant tourner l'image de y=1/x sur l'axe des x.
Selon la définition mathématique, la corne de Gabriel est produite en faisant tourner la fonction y=1/x (x ≥ 1) autour de l'axe des x. Par le calcul, nous pouvons savoir que le volume de la corne de Gabriel est proche de π, tandis que sa surface n'a pas de limite supérieure, ce qui est ce qu'on appelle la surface infinie. Ce résultat mathématique abstrait a non seulement remis en question les concepts mathématiques de l’époque, mais a également suscité une controverse au sein de la communauté philosophique, de nombreux penseurs saisissant cette occasion pour s’engager dans un débat houleux.
Lorsque la corne de Gabriel a été découverte, le phénomène a été considéré comme un paradoxe. Car même si son aire infinie dans le plan xy produira un objet de volume fini, l’aire dans l’autre plan est toujours finie. Cependant, pour tout plan qui coupe xyz, son aire est toujours infinie. Dans ces conditions, la manière de comprendre la relation entre l’infini et le fini a suscité d’intenses discussions.
Cette combinaison de l'infini et du fini remet en cause la vision d'Aristote selon laquelle il n'y a pas de proportion entre le fini et l'infini, car elle suggère que dans certains cas, l'existence de l'infini peut être combinée avec l'existence du fini. coexistence.
De nombreux grands penseurs tels que Galilée, Hobbes, Wallis, etc., ont exprimé leur inquiétude et ont participé à la discussion. Hobbes a rejeté cette notion d’infini, car elle fournissait une conception de la réalité que les mathématiques ne pouvaient pas accepter. Wallis, d’autre part, soutenait le concept émergent de l’infini comme une compréhension mathématique profonde. Il convient de noter que ce débat n’est pas seulement une discussion mathématique, mais implique également une réflexion philosophique et religieuse.
L’analyse de la corne de Gabriel ne se limite pas aux mathématiques. Sur le plan religieux et métaphysique, les gens ont également essayé d’utiliser cette étrange forme géométrique pour expliquer la divinité et la capacité humaine à comprendre l’infini. Des philosophes comme Ignace-Gaston Padilles y ont vu un argument de poids en faveur de l'existence des âmes et des dieux, affirmant que la compréhension humaine de la connaissance infinie prouve que les humains sont des êtres immatériels.
À l’époque moderne, la réflexion sur ce paradoxe continue, se reflétant dans la collaboration approfondie entre les mathématiques, la physique et la philosophie. Comme le note Barrow, ce phénomène a en fin de compte des implications sur la façon dont nous définissons et comprenons l’infini en mathématiques. Mais la Corne de Gabriel nous laisse toujours avec une question importante : pouvons-nous maintenir notre nature finie dans un monde infini ?