Pour les viticulteurs, assurer une récolte saine est un véritable défi. Parmi celles-ci, l’anthrax (causé par l’ampéline d’Elsinoë) est sans aucun doute l’une des maladies les plus menaçantes. Cette maladie affecte non seulement le rendement du raisin, mais affecte également la qualité du raisin et l’économie globale. La menace de cette maladie est particulièrement urgente à l’heure du changement climatique mondial. Alors, comment pouvons-nous identifier à l’avance les symptômes de l’anthracnose et protéger nos raisins ?
Les symptômes de l’anthracnose sur le raisin sont spécifiques et indicatifs. Tout d'abord, des taches circulaires appelées « taches en forme d'œil d'oiseau » apparaissent sur les raisins. Ces taches sont de couleur rouge et passent du clair au foncé au fil du temps, formant des lésions noires ou grises enfoncées. Les lésions sont également visibles sur les feuilles et les nouvelles pousses. Les premiers symptômes apparaissent sous forme de petites taches rouges rondes, qui s'élargissent ensuite et deviennent grises et enfoncées, les bords changeant de couleur pour devenir rouge foncé ou violet-noir. Si elles ne sont pas contrôlées, ces lésions peuvent entraîner la mort de la pousse entière.
L'anthracnose peut non seulement provoquer la mort de la plante, mais également réduire considérablement sa capacité de photosynthèse, affectant ainsi la croissance de l'ensemble du plant de vigne.
Pendant le cycle de vie de la maladie, Elsinoë ampelina survit à l'hiver en produisant des sclérotes, qui sont des structures reproductrices importantes. Pendant la saison des pluies, l'agent pathogène utilise les spores produites par l'eau pour infecter les tissus nouveaux et tendres. Si les conditions sont favorables, le délai entre la germination et l'apparition des symptômes peut être aussi court que 4 jours, ce qui rend l'identification et le contrôle précoces extrêmement importants.
L'anthracnose du raisin préfère les conditions chaudes et humides, en particulier les saisons des pluies ou les climats à forte humidité. De plus, la propagation de l'agent pathogène est généralement médiatisée par les gouttelettes d'eau éclaboussées par la pluie, ce qui signifie que le drainage du sol local est médiocre ou que la circulation de l'air des poteaux de bambou est mauvaise, ce qui peut augmenter le risque d'épidémies de maladies.
Les menaces cachées sous ces symptômes sont aussi menaçantes que la plongée sous-marine et pourraient à tout moment causer de graves dommages au destin des raisins.
Le moyen le plus efficace de lutter contre l’anthracnose de la vigne est de maintenir de bonnes pratiques d’hygiène, notamment en retirant régulièrement les branches et les feuilles infectées pour réduire le réservoir potentiel de la maladie. De plus, la plantation de variétés résistantes à la maladie peut réduire considérablement le risque. En ce qui concerne l'application d'agents chimiques, la période la plus critique est celle précédant la germination des bourgeons au printemps. À ce moment-là, une solution de chaux soufrée peut être utilisée pour réduire la présence d'agents pathogènes.
Avec la propagation de l’anthracnose, la qualité et le rendement des raisins seront sans aucun doute sérieusement affectés, ce qui constitue sans aucun doute un coup dur pour les établissements vinicoles qui dépendent de raisins de haute qualité pour produire de bons vins. Après de nombreuses batailles contre les maladies, de nombreux acteurs de l’industrie se demandent peut-être : comment trouver un équilibre entre la protection des ressources et les intérêts économiques ?
Que pouvons-nous faire d’autre pour protéger les raisins de l’anthracnose et assurer une production agricole durable ?