La raison pour laquelle notre corps peut bouger avec souplesse est principalement due au système nerveux complexe et sophistiqué et à l'action coordonnée des muscles. Derrière ces fonctions se cache tout un ensemble de mécanismes physiologiques et psychologiques qui, ensemble, affectent notre motricité. Qu'il s'agisse de simple marche ou de mouvements complexes comme faire du vélo, la motricité est composée d'instructions du système nerveux du cerveau, de l'activité musculaire et de l'influence de l'environnement extérieur.
Une compétence motrice est une fonction qui implique le mouvement spécifique des muscles du corps pour effectuer une tâche.
Les capacités motrices peuvent être divisées en deux catégories principales : la motricité globale et la motricité fine. La motricité globale, comme marcher, courir et ramper, repose principalement sur de grands groupes musculaires, tandis que la motricité fine, comme jouer du piano et nouer des lacets, repose sur la collaboration de petits groupes musculaires.
Les capacités motrices globales se développent principalement au cours de la petite enfance et apparaissent généralement sans beaucoup de réflexion. Par exemple, marcher et courir. En l'absence d'utilisation, le niveau de performance de cette compétence reste inchangé. La motricité globale peut être divisée en compétences de mouvement (comme courir, sauter et glisser) et en compétences de contrôle d'objets (comme lancer, attraper, dribbler et donner des coups de pied). En revanche, les activités de motricité fine, comme jouer du piano ou se brosser les dents, nécessitent un haut degré de précision et peuvent entraîner des pertes de mémoire si elles ne sont pas utilisées régulièrement.
Le développement de la motricité globale se produit principalement dans la petite enfance, tandis que la motricité fine se développe généralement à un âge plus avancé.
Le développement des habiletés motrices suit certains principes, tels que céphalocaudal et proximodistal. En règle générale, les bébés apprennent d’abord à lever la tête, puis à s’asseoir, puis à ramper et à marcher. En vieillissant, les mouvements de motricité globale se développent en premier, suivis des mouvements de motricité fine. Ce modèle de développement permet aux enfants d’acquérir progressivement la capacité d’effectuer des actions spécifiques, comme tenir un stylo avec le pouce et l’index.
Le développement de la motricité est également influencé par de nombreux facteurs, notamment l’état psychologique, les facteurs environnementaux et les différences individuelles. L’étude a révélé que les filles surpassaient les garçons dans certaines habiletés de motricité fine, tandis que les garçons avaient un avantage dans le contrôle des objets. Ces différences peuvent être attribuées en partie à la manière dont les rôles de genre sont attendus et encouragés par les parents et les enseignants.
La clé du développement de la motricité réside dans le soutien environnemental et l’effort individuel.
L’apprentissage moteur se déroule en trois étapes principales : cognitive, associative et volontaire. Au stade cognitif, les apprenants doivent comprendre les exigences de la tâche et adopter des stratégies pour atteindre leurs objectifs. À mesure que les compétences deviennent maîtrisées, elles passent au stade de l’association, où les apprenants améliorent progressivement leurs techniques et rendent leurs mouvements plus cohérents. Finalement, on atteint le stade autonome, où l’opération devient presque inconsciente et l’apprenant peut effectuer la tâche avec facilité.
Des zones spécifiques du cerveau, telles que le cortex moteur primaire dans le lobe frontal, sont essentielles au développement des capacités motrices. Ces zones sont responsables du mouvement du corps et de la coordination, tandis que le cervelet est associé à l'équilibre et au contrôle des mouvements fins. En termes de genre, des études ont montré que les hommes et les femmes présentent des différences structurelles et fonctionnelles dans certaines habiletés motrices, qui peuvent être liées à leur développement physiologique différent.
Les zones de contrôle moteur du cerveau présentent des différences significatives entre les hommes et les femmes, ce qui peut affecter leurs performances sportives.
Lors de l’apprentissage d’une compétence motrice, le feedback est un élément important pour améliorer cette compétence. Le feedback intrinsèque fournit une base pour l’auto-évaluation, tandis que le feedback extrinsèque peut aider les apprenants à comprendre les forces et les faiblesses de leurs performances et ainsi améliorer leurs niveaux de compétence.
Notre compréhension du développement des habiletés motrices continue de progresser à mesure que la recherche se poursuit. Les chercheurs étudient en outre comment utiliser les avancées en neurosciences pour améliorer les performances sportives individuelles et l’enseignement sportif. Cela permet non seulement d’améliorer la motricité, mais peut également être très utile pendant le processus de rééducation.
ConclusionQu’il s’agisse de jeunes athlètes ou du grand public, il est essentiel de comprendre le processus de développement des habiletés motrices et les facteurs qui l’influencent. Lorsque nous connaissons ces connaissances, avons-nous la possibilité d’améliorer nos compétences sportives plus efficacement et même de gagner plus de bonheur et de santé dans nos vies futures ?