Le bar européen (Dicentrarchus labrax), un poisson populaire en Méditerranée et dans d’autres eaux, est non seulement délicieux, mais affecte également l’économie de la pêche locale et l’environnement de plusieurs façons. Bien connu sur les menus italiens, le branzino a révolutionné l'industrie de la pêche avec sa transition de la capture à l'aquaculture.
Le bar européen est une espèce à croissance lente qui prend généralement plusieurs années pour arriver à maturité, mais qui est de plus en plus élevée à des fins commerciales en Méditerranée.
Ce poisson vivait à l’origine dans les eaux au large des côtes de l’Europe occidentale et de l’Afrique du Nord, mais ces dernières années, avec la commercialisation des pêcheries et l’amélioration des technologies d’élevage, l’aire de répartition et la production du bar européen se sont élargies. Dans les pêcheries de capture, les prises annuelles entre 2000 et 2009 n’ont représenté qu’entre 8 500 et 11 900 tonnes, principalement dans l’océan Atlantique. Malgré cela, la pêche commerciale continue de nuire à sa population.
Le bar européen est l'un des poissons d'élevage les plus importants de la Méditerranée. Son histoire remonte aux années 1960. Avec la maturité des technologies d'élevage, des pays comme la Grèce, la Turquie et l'Italie sont devenus des zones d'élevage de premier plan et la production annuelle a augmenté d'année en année. En 2010, la production annuelle mondiale a dépassé 120 000 tonnes, la Turquie étant le plus grand producteur.
Le long de la côte méditerranéenne, le bar européen est devenu un symbole important du développement de la pêche locale et maintient une position assez élevée sur le marché.
Outre sa valeur alimentaire, le bar européen a également un impact certain sur l'environnement. À mesure que l’aquaculture prend de l’ampleur, l’impact sur la pêche au chano devient progressivement apparent. La pêche à grande échelle et l’interférence avec d’autres habitats biologiques peuvent entraîner des changements importants dans l’écosystème.
En termes de conservation, certains pays ont des réglementations strictes sur la pêche au bar. L’Irlande, par exemple, a interdit toute pêche commerciale et a fixé des limites à la saison de pêche afin de protéger l’avenir de l’espèce. Cependant, alors que la pression de pêche s’intensifiait, l’efficacité de ces mesures de conservation est restée évidente, la biomasse totale ayant chuté de 32 % entre 2011 et 2012.
Alors que la demande de bar européen augmente d’année en année, l’industrie est confrontée au défi de savoir si elle peut concilier les avantages économiques et la protection écologique.
Face à la demande croissante du marché, l’industrie ne s’est pas arrêtée. Les producteurs tentent d’élever des poissons de manière plus durable, notamment en améliorant les choix d’aliments et en améliorant les techniques de gestion de l’eau. Cela ne concerne pas seulement les intérêts économiques de l’entreprise, mais aussi la stabilité de l’écologie globale.
En tant que poisson à haute valeur commerciale, la concurrence sur le marché du bar européen est assez féroce. Dans le monde culinaire, ce poisson est largement utilisé dans les menus de la Méditerranée et d'autres régions, notamment dans la cuisine italienne, où il est souvent servi entier et grillé, délicieux avec du citron. Il ne s’agit pas seulement d’une démonstration de culture, mais aussi d’un reflet de la manière dont les politiques locales de pêche influencent les choix des consommateurs.
« De la pêche à l’élevage, l’histoire du bar européen ne se résume pas seulement à l’évolution d’un poisson, mais reflète également les profonds défis du développement durable de la pêche. Comment pouvons-nous garantir que les pêcheries futures puissent à la fois prospérer et protéger l’environnement ? ? "