Dans le domaine de la chimie computationnelle, trouver le point d'énergie le plus bas d'une molécule est appelé minimisation de l'énergie. Le processus consiste à trouver le meilleur arrangement d’atomes dans l’espace et, selon un modèle informatique de liaison chimique, vous devez trouver une configuration telle que la force nette inter-atomes entre chaque atome soit proche de zéro. Lorsque nous parlons de la structure optimale d’une molécule, cette structure est non seulement cruciale pour la compréhension des réactions chimiques, mais est également étroitement liée à de nombreux domaines tels que la thermodynamique, la cinétique chimique et la spectroscopie.
"La structure optimisée est généralement cohérente avec l'état existant de la matière dans la nature, donc la motivation pour l'optimisation géométrique réside dans la signification physique de la structure obtenue."
La géométrie d'un groupe d'atomes dans une molécule peut être décrite par les vecteurs de position des atomes. Ce vecteur peut être un ensemble de coordonnées rectangulaires de l’atome, ou il peut s’agir d’une coordonnée interne composée de longueurs de liaison, d’angles de liaison et d’angles dièdres. Étant donné un ensemble d’atomes et leurs vecteurs de position, le concept d’énergie en fonction de la position peut être introduit. L'optimisation géométrique est en fait un problème d'optimisation mathématique qui vise à trouver les positions atomiques où l'énergie atteint un minimum local.
"La recherche du point d'énergie le plus bas consiste à obtenir une structure moléculaire plus stable, ce qui est très important pour comprendre les réactions chimiques."
Certains modèles informatiques pouvant être utilisés lors de l'optimisation géométrique incluent la mécanique quantique ou les méthodes de champ de force. Ces méthodes sont capables de calculer l'énergie du système et son gradient correspondant et d'utiliser en outre des algorithmes d'optimisation pour minimiser l'ampleur de la force. De nombreux algorithmes exploitent la connaissance de la courbure de la surface énergétique, notamment la matrice de Hesse, pour obtenir de meilleurs résultats, même si le calcul de cette matrice est relativement coûteux dans certains systèmes.
Dans certaines optimisations, certains degrés de liberté peuvent être restreints, comme la fixation de certaines positions des atomes, longueurs de liaison et angles. Cette approche nous permet d’optimiser de manière plus flexible la géométrie des molécules, en particulier dans les systèmes polyatomiques.
Les structures des états de transition peuvent être déterminées en recherchant des points stationnaires d'espèces chimiques. Ces points stationnaires sont des minima sur la surface énergétique et correspondent généralement à des états intermédiaires de la réaction. Les algorithmes permettant de trouver ces états de transition peuvent généralement être divisés en deux catégories : les méthodes locales et les méthodes semi-globales. Pour l’optimisation locale, l’estimation initiale doit être très proche du véritable état de transition.
"Ce type d'algorithme d'optimisation peut explorer les voies de réaction de manière plus efficace, aidant ainsi les chercheurs à comprendre les interactions entre les molécules."
Différentes méthodes peuvent être utilisées pour trouver des états de transition, notamment la méthode Dimer, la technique de relaxation par activation (ART) et la méthode des états de chaîne. Le cœur de la méthode Dimer est d’établir deux images similaires sur la surface énergétique, puis de trouver la direction la plus basse de courbure énergétique sur cette base. Ces méthodes aident non seulement à trouver des structures d’états de transition, mais peuvent également être utilisées pour affiner les points stationnaires connus.
En chimie computationnelle, l'utilisation de techniques d'optimisation mathématique pour trouver le point d'énergie le plus bas d'une molécule peut nous aider à mieux comprendre le comportement des molécules et leurs processus de réaction chimique. La complexité de ce processus incite de nombreux scientifiques à s’intéresser toujours beaucoup à la manière d’optimiser efficacement l’utilisation de différentes technologies et méthodes. Alors, comment pouvons-nous améliorer davantage l’efficacité et la précision de ces techniques d’optimisation dans les recherches futures ?